Les Tsiganes, les Roms, les Gypsies... autant de termes utilisés pour qualifier les populations dites « du voyage » ou encore, les populations migrantes d'Europe de l'est.
On imagine les Tsiganes mobiles par culture, mais qu'en est-il réellement ?
La migration tsigane peut, historiquement, se décomposer en trois mouvements distincts... à l'origine, les Tsiganes partent du nord de l'Inde par flux irréguliers entre le Ve et le XIIe siècle.
C'est au XIVe siècle qu'ils traversent le Bosphore et leur extension sur l'Europe s'échelonne sur trois siècles.
La phase finale correspond au flux migratoire conduisant les Tsiganes déjà présents en Europe de l'Est vers les pays d'Europe occidentale.
[...] Il ne faut pas confondre, par ailleurs, la mobilité réelle et la mobilité perçue. Perception du phénomène La mobilité, au quotidien, est valorisée. C'est en effet un signe de dynamisme. Le mot nomade est par ailleurs à la mode, mais la mobilité en tant que mode de vie est suspecte, elle est synonyme de pratiques illicites et d'une certaine précarité. L'idée du tsigane pauvre est très répandue et entretenue, ce qui conforte l'idée rassurante selon laquelle le mode de vie majoritaire est le plus stable. [...]
[...] En réalité, contrairement aux idées reçues, les Tsiganes ont souvent été contraints dans leurs déplacements. Une grande diversité de groupes, une base culturelle méconnue Les Tsiganes d'Europe sont divisés en groupes distincts. Ils ont en commun une langue, une origine et certaines pratiques culturelles, mais le contexte géographique et socio-économique dans lequel ils évoluent les distingue. Deux échelles se confrontent : une échelle globale considérant les Tsiganes comme une entité unique, elle permet de poser des problématiques à l'échelle internationale (lutte contre discrimination par exemple). [...]
[...] La possibilité du voyage semble être un état d'esprit. Selon certains spécialistes, la majorité des Tsiganes seraient des voyageurs potentiels. Les gens du voyage français rentrent dans cette catégorie, mais tous les voyageurs ne sont pas forcément des gens du voyage La question se pose, concernant la mobilité des gens du voyage, plus spécifiquement en France, de savoir s'il s'agit d'un droit, d'une contrainte ou d'une liberté. La qualification de gens du voyage L'appellation même de gens du voyage suppose une certaine mobilité. [...]
[...] Il s'agit notamment des forains. Enfin, les itinérants locaux sont nombreux, mais, ne correspondant pas au mythe nomade, ils sont ignorés. Beaucoup de gens du voyage se déplacent sur des parcours réduits à quelques communes. Cette mobilité est particulièrement influencée par la situation géographique des aires d'accueil et par les activités professionnelles des individus concernés. Les activités économiques évoluant, pour beaucoup de voyageurs, c'est la mobilité de la clientèle qui oriente le voyage. Par exemple, beaucoup de familles ont un circuit d'été qui suit la clientèle sur des lieux touristiques. [...]
[...] Ils constituent une minorité relativement importante dans certains pays comme la Roumanie, la Slovaquie et la Bulgarie. Parallèlement, le groupe sinto est le groupe tsigane situé en Europe occidentale et septentrionale. Il est composé de sinto manùs et de manùs (notamment en France, manouches Les Kalo eux, sont localisés au sud de la France et en péninsule ibérique. Les Kalés sont plus communément appelés gitans par les non- Tsiganes. Ces groupes principaux peuvent de diviser en de nombreux sous groupes culturels et linguistiques, notamment chez les Roms. II. [...]
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