Il ne s'agit pas de faire une histoire des connaissances dans leur progrès cad répertorier toutes les innovations que la science a apportées. Foucault ne fait pas une histoire linéaire des sciences à la conquête de leur scientificité. Il nous livre cette histoire au contraire sur le mode de la discontinuité.
Ça permet non pas de décrire une grande histoire qui emporte toutes les sciences de la même façon mais de définir différents types d'histoire qui caractérisent les différents discours. Il va contre la philosophie classique qui pense une souveraineté de la raison humaine au principe de toute connaissance, tout savoir et montre au contraire que la pensée à telle époque est soumise à des systèmes arbitraires de règles, des manières de penser bien précises qui nous échappent (...)
[...] Or il va montrer que les hommes, à une même époque donnée, ont classé les choses de manière semblable dans des domaines pourtant bien différents. Des isomorphismes entre les connaissances. Des simultanéités épistémologiques. F fait une étude de l'ensemble de ces discours théoriques sur le langage, l'économie, les êtres vivants en ça il fait un travail d'historien. Pour chaque discours il va observer les règles de sa formation, de sa transformation dan l'histoire, et de son rapport avec les 2 autres discours. [...]
[...] Il a écrit les Mots en 1966 et c'est ce livre qui l'a le plus révélé au public. Il a obtenu un grand succès. Il propulse notamment Foucault comme chef des structuralistes bien que l'auteur lui-même n'ait jamais revendiqué cette appellation. En ce qui concerne l'ouvrage il est intéressant de noter qu'il a comme sous- titre Une archéologie des sciences humaines ouvrage donc qui préfigure à la publication de L'Archéologie du savoir, travail d'étude des règles de formation des discours et la définition du discours comme pratique. [...]
[...] Voir ainsi dans une seconde partie comment Foucault appréhende l'histoire et l'histoire plus générale des sciences humaines à partir des discours qu'elles ont produits. Enfin chercher à voir si oui ou non les sciences humaines peuvent prétendre à un statut de scientificité. I. Le savoir suppose une mise en ordre du réel A. Différentes déterminations théoriques des objets selon les périodes historiques - à la Renaissance on classe les choses par ordre de ressemblance. On compare les choses à ce que l'on voit. [...]
[...] Justement c'est ce que font les sciences humaines : prendre l'homme comme un objet fini. On a accusé F comme Nietzsche de prôner la mort de l'homme : seule condition à partir de laquelle on pourrait justement prendre l'homme comme objet d'étude. Or le lieu de l'analyse s'est aussi déplacé, il na part plus de la représentation, du discours comme dans l'âge classique, mais de l'homme dans sa finitude, à l'époque moderne. Il faudrait penser dans un espace vide laissé par la disparition de l'homme pour pouvoir réellement donner naissance à l'anthropologie, une science de l'homme. [...]
[...] Il nous livre cette histoire au contraire sur le mode de la discontinuité. Ca permet non pas de décrire une grande histoire qui emporte toutes les sciences de la même façon mais de définir différents types d'histoire qui caractérisent les différents discours Il va contre la philosophie classique qui pense une souveraineté de la raison humaine au principe de toute connaissance, tout savoir et montre au contraire que la pensée à telle époque est soumise à des systèmes arbitraires de règles, des manières de penser bien précises qui nous échappent. [...]
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