Lorsque l'on étudie un phénomène en science sociale et politique il faut le restituer dans son contexte et donc maîtriser son histoire.
L'histoire procède par élimination (histoire des vainqueurs) : si on prend par exemple l'histoire de l'homme, tout savoir depuis le début de l'humanité est impossible. On ne retient donc que les choses les plus importantes et on oublie tout ce qui n'a pas d'intérêt.
La critique historique est une méthode qui nous permet de dire en quel document nous pouvons avoir confiance ou non. Pour arriver à une vérité historique, l'historien doit s'ouvrir aux autres disciplines pour être le plus pertinent possible, par ex. : l'économie de l'époque, quelles étaient les sociétés de l'époque… En sciences politiques c'est la même chose, il faut s'ouvrir aux autres disciplines pour être pertinent. Dans l'approche interdisciplinaire, on crée des liens entre les différentes disciplines. Mais cette approche est très difficile à mettre en place pour plusieurs raisons : le nombre élevé de liens et de plus il faut trouver un langage commun à toutes ces disciplines (ex : le mot système est différent pour un chimiste et pour un mathématicien).
Dans l'approche multidisciplinaire, chaque discipline observe l'objet puis fait rapport à un centralisateur. Cette approche est beaucoup plus simple à mettre en marche.
Qu'est-ce que la critique historique ? C'est l'ensemble des règles qui permettent à partir de témoignage au sens large d'établir cette vérité historique.
Il y a 3 grandes sortes de sources :
- les traces matérielles (vestiges)
- les sources écrites
- les sources parlées
[...] Cette théorie est quand même doctrinaire. o Les paradigmes de Thomas Kuhn : il est physicien et se dit qu'aucune théorie que l'on a vue ne s'applique vraiment à la physique. L'évolution de la physique se rapproche fort de l'évolution de la politique : on avance puis d'un coup tout se casse la gueule. Cela s'appelle une révolution : il y a des moments où on avance puis il y a une crise, un état de tension qui nous fait passer à autre chose. [...]
[...] En sciences politiques, on est toujours dans un état de préscience. Un paradigme se compose de théories, de concepts et d'outils d'observation. Si ces derniers sont très nombreux en biologie, physique c'est loin d'être le cas dans les sciences humaines, ils sont beaucoup moins nombreux et moins évidents on ne devra jamais se cantonner à la science politique pure, on devra toujours aller chercher dans les autres disciplines. Le point de vue de Kuhn est qu'on ne travaille pas avec un seul paradigme mais on se construit un paradigme, un multi-paradigme dès le début de nos études. [...]
[...] La formation : Suis-je assez adulte pour comprendre que toutes ces connaissances sont relatives ? (avoir une position humble de ce que l'on connaît) Suis-je assez ouvert aux autres disciplines ? Est-ce que je prends assez en compte les idées de ma discipline et des autres disciplines ? Il ne faut pas être renfermé sur soi même et passer à côté d'une analyse rigoureuse. Le mode de connaissance scientifique Comment définir le mode de connaissance scientifique ? METHODE RIGUEUR COMPREHENSION HOMME DISTANCE EXPERIMENTATION HYPOTHESE CERTITUDE EXPLICATION OBJET PLUSIEURS SCOURCES On a oublié de citer l'homme ! [...]
[...] Au départ : théorie solide avec beaucoup de protections qui va peut- être devenir un énoncé particulier. Il y a 2 manières de protéger un énoncé général : - Les modifications AD HOC - Le temps : on va attendre pour avoir une explication plus tard : la théorie générale est tout le temps contredite mais le scientifique va la garder au chaud en attendant de nouvelles connaissances. ce qui est farfelu aujourd'hui peut être intéressant dans 20 ans. Paradoxe : On commence à zéro (regard neuf) mais il faut être capable d'aller fouiller dans toutes les autres disciplines (il faut une accumulation des connaissances. [...]
[...] Méthodologie qualitative des sciences politiques La critique historique Lorsque l'on étudie un phénomène en science sociale et politique il faut le restituer dans son contexte et donc maîtriser son histoire. L'histoire procède par élimination (histoire des vainqueurs) : si on prend par exemple l'histoire de l'homme, tout savoir depuis le début de l'humanité est impossible. On ne retient donc que les choses les plus importantes et on oublie tout ce qui n'a pas d'intérêt. La critique historique est une méthode qui nous permet de dire en quel document nous pouvons avoir confiance ou non. [...]
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