Il s'agit d'une dissertation en Histoire des Idées Politiques Anciennes et Modernes (HIPAM).
Elle est structurée de la façon suivante :
Introduction
I) Platon
A) Troubles politiques et avènement de la philosophie
B) La « cité idéale »
II) Aristote
A) Prise en compte de la réalité et importance de la logique
B) Pluralité des meilleurs régimes
III) Cicéron
A) Education et République Romaine
B) Le concept de République
Conclusion
[...] De plus, les philosophes ne craignent pas de dire la vérité car leur rôle est de la partager, comme Platon l'a montré par l'Allégorie de la Caverne dans La République. Ils ont pour devoir d'éclairer les autres individus, ce qui leur permettra d'atteindre le bonheur et des connaissances sur le bien et le juste pour agir eux aussi en conséquence. Les philosophes ne sont donc pas guidés par les intérêts privés mais sont « vertueux et sages » selon La République de Platon. [...]
[...] Cela signifie qu'elle est essentielle à tout meilleur régime pour Cicéron, et elle est justement garantie par la république car incorruptible. La république permet également de contrebalancer les points négatifs de chaque type de pouvoir : par exemple, la masse démocratie cède facilement à la démagogie comme l'a montré Platon, c'est pourquoi la république lui accorde un poids plus restreint qui peut facilement être contré par les autres types de pouvoir. De plus, le rôle de chaque organe ainsi que la classe qu'il représente peut varier selon les circonstances, c'est-à-dire selon les Etats et les conditions de leur création. [...]
[...] Après la Guerre du Péloponnèse, Sparte impose alors un changement de régime pour une oligarchie. Petit à petit durant la jeunesse de Platon, cette oligarchie se transforme en tyrannie de la part du Gouvernement des Trente où « la législation et la moralité étaient corrompues », comme il en témoigne dans la Lettre VII. Ce gouvernement agit donc dans son intérêt propre par opposition à l'intérêt de toute la cité, au « bien public ». Cela monte l'importance qu'a pris la politique et la forme des régimes dans la Grèce Antique, véritable enjeu de puissance pour les cités-Etats et donc à propos duquel il est nécessaire de réfléchir. [...]
[...] Dans la théorie du meilleur régime de Cicéron, il y a également cette prise en compte morale au sein de la conception du politique. Dans Traité des Lois, il affirme par exemple qu'« il n'y a pas d'êtres qui soient aussi semblables, aussi égaux que nous », ce qui se traduit judiciairement par l'égalité de tous devant la loi. Le concept de République Ainsi, pour Cicéron, le régime politique de la république est le seul à être absolument meilleur que les autres, tout en admettant plusieurs déclinaisons dans sa forme. [...]
[...] De plus, cet environnement basé sur la logique et le raisonnement l'a marqué, comme le montre ses écrits sur les syllogismes dont il est l'inventeur. La place de la démonstration et de l'argumentation grandit avec Aristote, ce qui va donc de pair avec l'importance des évènements en fait pour lui. Ayant étudié la philosophie à l'Académie de Platon, ce dernier lui transmet la problématique du meilleur régime, que le disciple réfute cependant en accord avec sa vision et ses méthodes philosophiques. [...]
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