Cet ouvrage s'intéresse particulièrement à l'évolution de la participation politique en France jusqu'au début des années 1990. Nonna Mayer et Pascal Perrineau nous présentent d'abord les formes conventionnelles de la participation politique, qui résident principalement dans le vote et l'élection. Ils mettent ainsi en évidence la façon dont ces derniers ont évolué, jusqu'à ce que puisse être observée une crise de la participation politique, ainsi que les raisons de cette évolution. Par ailleurs, les deux auteurs nous présentent des modes de participation moins conventionnels qui sont souvent perçus comme des modes de participation contestataires (...)
[...] Ce type d'électeur opèrera des choix électoraux favorables à la gauche. Des études mettent en évidence que plus un électeur sera catholique, plus il sera probable qu'il vote à droite. Par opposition, plus un électeur aura le sentiment d'appartenir à la classe ouvrière, plus il sera apte à voter à gauche. Il faut ensuite observer la montée des classes moyennes salariées. En effet, leur comportement électoral est tout à fait spécifique. Cette classe sociale est majoritairement portée vers la gauche, avec certaines nuances à prendre en considération. [...]
[...] Voyons à présent les limites de l'explication écologique. En effet, il existe un problème quant à la signification de la corrélation écologique. Le lien existant entre deux phénomènes ne peut pas s'interpréter simplement en termes de causalité. Par ailleurs, le processus de causalité est bien trop complexe, mettant en œuvre des éléments n'ayant pas forcément de rapport (Ex : une corrélation existe entre le suicide et le communisme dans le bassin parisien). Enfin, des corrélations qui sont établies au niveau collectif ne peuvent être logiquement interprétées en termes individuels. [...]
[...] De la même manière il y a trois types de violence, à savoir les émeutes et les soulèvements populaires, les actions minoritaires, et enfin la violence organisée à grande échelle. Enfin, il ne faut pas oublier dans ces modèles les conséquences négatives du changement social, qui résident dans les effets pervers de la mondialisation par exemple. L'on peut prendre l'exemple des groupes intermédiaires qui ont disparu, l'individu se retrouvant seul face à l'élite. Par ailleurs, dans les formes protestataires de la participation politique, il convient également d'aborder les modèles de la lutte des classes. Marx et Von Stein nous proposent une définition de ce qu'est une classe. [...]
[...] Par exemple, la catégorie d'individus située entre 25 et 34 ans vote plus à gauche que la catégorie des 18-24 ans. Pourtant il n'y a pas en réalité d'effet propre à l'âge. Il n'y a pas de relation constante entre l'appartenance à une classe d'âge et les différents comportements électoraux des individus. Il n'existe aucun lien entre les âges de la vie et les choix politiques qu'effectuent les individus. De même, l'on peut également se demander si le sexe influe sur les comportements électoraux des individus. [...]
[...] Dans le cadre de la France, l'on peut citer la décennie 1980, qui a connue une forte action protestataire. A titre de conclusion, nous pouvons évoquer la crise de la participation politique décrite par Nonna Mayer et Pascal Perrineau, et voir si ce phénomène a duré dans le temps. Des études ont mis en évidence un certain désengagement politique de la part des citoyens français. Par exemple, de 1970 à 1990, les français pensant que l'activité politique n'est pas une activité honorable sont passé de 20% à soit une hausse de vingt points. [...]
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