Max Weber, savant et politique, métier de savant, rationalisation du monde par la science, différents types de domination
Max Weber est considéré comme l'un des grands fondateurs de la sociologie moderne et comme l'un des grand penseurs de la modernité en général (car il est né avec la révolution industrielle et a grandi avec les nombreuses mutations qu'a connu l'Allemagne).
Il est né le 21 avril 1864 à Erfurt dans une famille protestante appartenant au milieu industriel (son père était aussi un homme politique).
[...] Cette bureaucratie a donc besoin de l'état-major et de moyens de gestions. Weber fait ainsi la distinction entre deux sortes d'administrations : d'un côté l'état-major propriétaire des moyens de gestions et de l'autre le détenteur du pouvoir la gérance de l'administration à des « serviteurs qui lui sont attachés » en contrepartie de nombreux avantages (comme une rémunération actuellement par exemple). L'état moderne est donc né d'une expropriation du pouvoir c'est-à-dire que progressivement les modes de domination éparpillés entre de multiples groupes politiques se sont concentrés dans les mains d'un seul groupe fondé aussi le caractère bureaucratique de l'état). [...]
[...] Le journaliste est le médiateur privilégié dans la vie politique. Les partis politiques Ensuite Weber établit les caractéristiques de la création des partis politiques. Les hommes se sont organisés en différents partis politiques pour des raisons de catégories sociales, de familles ou d'idéologie. Les partis se sont formés dans un premier temps pour organiser et structurer la vie politique. Weber met alors d'abord en avant la catégorie des notables, hommes d'influence à l'échelle locale principalement, populaires dans leurs circonscription et qui bénéficient donc du soutient d'électeurs qui lui sont relativement proches (familiers dans la ville, etc). [...]
[...] Pour lui ces deux professions ne sont pas compatibles, on ne peut pas être un bon savant et un bon professeur. Si on est doué dans le domaine de la science on ne possède pas forcément les compétences pédagogiques pour transmettre notre savoir. Il commence par avancer qu'un bon professeur se définit en fonction du nombre d'élèves que celui-ci attire or il nuance son propos en acceptant l'idée que la plupart du temps les étudiants suivent plus certains cours que d'autres en fonction du ressenti qu'ils ont vis-à-vis du professeur. [...]
[...] Le progrès est alors infini (cette variable est donc déterminante dans la vocation des scientifiques car elle les poussent à trouver toujours de nouvelles choses et ainsi à améliorer les conditions sociales, économiques et politiques des individus. Enfin, il s'interroge sur le concept de « neutralité axiologique » c'est-à-dire le fait qu'un enseignant profite de son statut supérieur pour transmettre ses opinions politiques et ses différentes idéologies. Un bon savant doit être objectif. La rationalisation du monde par la science Le progrès de la science et de la spécialisation rationalise donc le monde humain ce qui permet aux individus dé réfléchir sur les différents phénomènes de l'environnement dans lequel ils vivent. [...]
[...] Enfin, Weber termine son discours sur les partis politiques en comparant trois situations dans trois pays : les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Allemagne. L'éthique Weber distingue dans cette dernière partie deux sortes d'éthiques qui orientent les activités, l'éthique de la responsabilité et l'éthique de la conviction. Dans l'éthique de conviction, le partisan veille à ce que la flamme de la doctrine reste toujours puissante et éveillée. Mais souvent pour arriver à ses buts il utilise des moyens malhonnêtes ou dangereux (la violence principalement) bien qu'il tente de s'écarter de tout acte immoral. [...]
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