Le fait minoritaire dans les Etats arabes est souvent lié à la religion. Il en est ainsi au Liban qui est constitué de communautés musulmanes chiites, sunnites et druzes, mais également de diverses communautés chrétiennes. Les communautés chrétiennes les plus importantes sont la communauté maronite catholique, la communauté grecque orthodoxe, la communauté catholique de rite grecque , dite melkite, et la communauté arménienne. On retrouve toutefois les Maronites en plus grand nombre que les autres communautés chrétiennes.
[...] Les Maronites dans le Liban d'aujourd'hui La mort du président syrien Hafez Al Assad a accentuée la mobilisation d'une partie des maronites contre la présence syrienne au Liban. Celle-ci atteindra son apogée avec la «révolution du cèdre» en 2005. Le passage du Liban des mains de la Syrie aux mains de la France et des États-Unis, en 2005, opérera un changement important dans l'attitude du patriarcat maronite. Après avoir été pendant de longues années les piliers les plus inébranlables de la domination syrienne, le patriarcat s'est mis à accusé la Syrie de tous les maux du pays dans des déclarations publiques. [...]
[...] Le parti Phalange Les Phalanges libanaises ont été fondées en 1936 par Pierre Gemayel, George Naccache et Charles Hélou. Le Mouvement s'oppose alors à la présence de la France au Liban. C'est dans cette idée que le parti collaborera avec le groupe sunnite al-Najjadah en 1943 pour obtenir l'indépendance. Le parti Phalange fait prévaloir une idéologie multiconfessionnelle dans un cadre national unitaire. En pratique les Phalanges sont un mouvement maronite et considéré comme tel par la majorité des musulmans libanais. Nationaliste et conservateur, la formation prône toutefois un État démocratique avec une forte participation chrétienne[4]. [...]
[...] Les Maronites au Liban Le fait minoritaire dans les Etats arabes est souvent lié à la religion. Il en est ainsi au Liban qui est constitué de communautés musulmanes shiites, sunnites et druzes, mais également de diverses communautés chrétiennes. Les communautés chrétiennes les plus importantes sont la communauté maronite catholique, la communauté grecque orthodoxe, la communauté catholique de rite grecque , dite melkite, et la communauté arménienne. On retrouve toutefois les Maronites en plus grand nombre que les autres communautés chrétiennes. [...]
[...] L'afflux des réfugiés palestiniens sera perçu comme une menace. Le mouvement commencera alors à lutter contre l'implantation des réfugiés palestiniens dans le pays du Cèdre, mais également contre la montée en puissance de l'OLP. Ils constitueront l'une des principales milices libanaises à partir des années 1970 et les Forces libanaises, de leur nom, absorberont peu à peu les autres milices chrétiennes. Les Forces libanaise bénéficieront d'un fort appui venant des notabilités maronites, et ce bien entendu, au détriment de l'État et de l'armée. [...]
[...] Ces derniers renoueront avec Rome durant les croisades. Au XVIe siècle, ils s'installeront, en plus du Mont Liban, dans le Kesrouan, un des casas libanais, et à partir du XVIIIe siècle, ils seront également présents dans le Chouf. L'indépendance libanaise En 1919, toutes les communautés libanaises ont délégué le Patriarche maronite Elias Boutros Hoayek au congrès de Versailles pour y réclamer l'indépendance du Liban. Les Patriarches qui le succédèrent suivront le même chemin que celui-ci. Par exemple, le Patriarche Arida dira non à l'hégémonie en convoquant, le 6 février 1936, des évêques et prélats de sa communauté qui adopteront, à l'attention de la France, une résolution dont les principaux points inclus le maintien de l'entité libanaise, son indépendance et l'établissement d'une vrai constitution. [...]
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