L'état est une importante instance de socialisation, son rôle est notamment d'assurer une éducation à chacun, l'égalité des chances, et de tendre vers des valeurs de méritocratie, par exemple en proposant des emplois dans la fonction publique, ou en garantissant une protection sociale égalitaire.
L'état est une importante instance de socialisation, son rôle est notamment d'assurer une éducation à chacun, l'égalité des chances, et de tendre vers des valeurs de méritocratie, par exemple en proposant des emplois dans la fonction publique, ou en garantissant une protection sociale égalitaire. Mais ce rôle socialisateur de l'état est-il pleinement assuré par ce dernier ? Ne peut-on pas poser certaines limites cette fonction essentielle de l'état ?
[...] Rawls, il distingue des inégalités efficaces qui permettent une croissance de l'économie et se font sur une sélection égalitaire des chances. (Par exemple il est injuste que Monsieur Suare gagne 1 million de francs par mois, mais si ses compétences ont été jugées les meilleures pour le poste qu'il occupe, il n'y a pas lieu de combattre cette " injustice ou inégalité). Contre l'égalité prônée par l'Etat Providence, A. Minc veut faire triompher l'équité. III. L'état Employeur Il faut avant toute chose savoir que L'État emploie différentes catégories de personnels, des fonctionnaires mais aussi des salariés de droit privé. [...]
[...] Plus on descend dans la hiérarchie sociale, plus la consommation médicale est une consommation de guérison. Alors qu'au contraire dans les milieux les plus favorisés, il s'agit d'une consommation de prévention pour éviter d'être malade. Ce système de protection sociale profite donc aux catégories sociales privilégiées. La légitimité de l'Etat providence est visible encor une fois visible pour ce qui s'agit des prélèvements obligatoires qui sont constitués des impôts (indirects : TVA, et directs : impôts sur le revenu, impôts locaux et CSG) et des cotisations sociales (patronales et salariales). [...]
[...] L'école L'école, tout le monde y passe, et de nombreuses années. Elle devrait donc être un lieu privilégié pour atténuer les inégalités liées au milieu social d'origine. Or, le constat est tout autre : l'école renforce les inégalités sociales plus qu'elle ne les efface. Les réponses apportées jusqu'à présent - écoles en discrimination positive, recentrage sur les savoirs de base réformes des programmes . - ne semblent pas porter leurs fruits. Il n'est aucun pays où les écarts de niveaux entre écoles sont aussi élevés qu'en France. [...]
[...] Reste qu'ils ne devraient jamais être prononcés. Face à un enfant à problèmes l'enseignant devrait au contraire essayé de comprendre le pourquoi et le comment de tel ou tel comportement qui le choque ou l'énerve. Comprendre par exemple qu'il est difficile, pour une maman analphabète ou ne parlant pas le français, de faire la démarche de venir rencontrer le titulaire de son enfant, de se présenter à une réunion de parents, d'écrire sans fautes un mot dans le journal de classe, de répondre adéquatement aux multiples demandes de l'école (papiers à remplir, frais scolaires à payer, documents à signer, suivi du travail de l'enfant L'enfant, tout comme l'adulte d'ailleurs, sent immédiatement, au premier contact, s'il a face à lui un(e) allié(e), quelqu'un qui a de l'empathie pour lui et souhaite l'aider, ou au contraire quelqu'un qui le juge et le dévalorise Il appartient donc à l'enseignant d'enclencher un cercle vertueux de confiance et de progrès, plutôt qu'une spirale d'incompréhension, voire de mépris, et d'échec. [...]
[...] D'autre part, le poids des prélèvements obligatoires est jugé trop élevé et dissuasif de travailler : c'est le célèbre " trop d'impôt tue l'impôt " associé à la courbe de Laffer (l'idée que la relation positive entre croissance du taux d'imposition et croissance des recettes de l'État s'inverse lorsque le taux d'imposition devient trop élevé.) qui démontre cet axiome. Les cotisations et prestations sociales augmentent, donc le budget de la protection sociale augmente. En 2000, les prestations sociales de la France représentent 1/3 du PIB. Mais on remarque que la part des prestations sociales dans le PIB est plus importante que la part des cotisations sociales, ce qui signifie que les dépenses sont supérieures aux recettes, d'où le creusement du déficit. Pour résoudre ces problèmes de financement, l'Etat est obligé de financer par l'impôt. [...]
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