La langue est un système de signes vocaux et/ou graphiques propre à une communauté d'individus qui l'utilise pour s'exprimer et communiquer entre eux. La langue a donc, en premier lieu, une fonction utilitaire, elle permet les échanges entre individus. Mais on peut distinguer plusieurs types de systèmes verbaux : la langue maternelle (la première langue apprise), les langues mortes (qui ne sont plus utilisées, comme le latin ou le grec ancien), les langues nationales (Langue d'un groupe ethnique dont l'usage est reconnu légalement dans et par l'État auquel ce il appartient), les langues officielles (dont l'emploi est reconnu dans un État ou un organisme pour la rédaction des textes officiels.) etc.
Il y a donc une multitude de langues, une multitude de systèmes verbaux, plus ou moins ressemblants selon le cadre spatio-temporel dans lequel ils apparaissent, qui sont rassemblés par une fonction commune : permettre la communication entre les individus.
Outre les échanges primaires, à quelles fins ce système de communication peut-il être employé ? Quel lien peut-on établir entre le système verbal qu'est la langue et la politique ?
[...] Ainsi la langue peut être un moyen pour les politiciens de faire passer leurs idées, à travers un discours faisant appel à la raison du public mais ils peuvent aussi tenter de persuader leur auditoire L'art de persuader en politique L'orsqu'il s'agit de persuasion, le travail se déplace sur le terrain de la séduction. L'instrumentalisation de la langue prend alors un aspect négatif; avec la démagogie. Il s'agit de l'art de parler et de charmer le peuple afin de le dominer en assurant ses faveurs et en feignant de soutenir ses intérêts. La pratique du porte à porte, qu'évoquait Rémi Lefèbvre à travers la campagne des élections municipales de Martine Aubry; pourrait, par exemple, favoriser cette attitude dans la mesure ou elle individualise l'échange politique. [...]
[...] Depuis la Révolution, les jacobins ont entamés un processus de monopolisation linguistique en faveur du français dans tout le pays. Cette politique passait par exemple par l'interdiction de parler la langue régionale dans les écoles etc. si bien que les langues régionales étaient souvent perçues avec honte par ceux qui les utilisaient (surtout les populations rurales) Mais dans le courant du 20ème siècle, un contre coup de ces politiques s'est fait sentir avec l'apparition de mouvements de revendication des langues régionales. François Mauriac ; La politique a vidé le langage de sa substance. [...]
[...] Mais on peut distinguer plusieurs types de systèmes verbaux: la langue maternelle (la 1ère langue apprise), les langues mortes (qui ne sont plus utilisées, comme le latin ou le grec ancien), les langues nationales (Langue d'un groupe ethnique dont l'usage est reconnu légalement dans et par l'État auquel ce il appartient), les langues officielles (dont l'emploi est reconnu dans un État ou un organisme pour la rédaction des textes officiels.) etc. Il y a donc une multitude de langues, une multitude de systèmes verbaux, plus ou moins ressemblants selon le cadre spatio-temporel dans lequel ils apparaissent, qui sont rassemblés par une fonction commune: permettre la communication entre les individus. Mais, outre les échanges primaires, à quels fins ce système de communication peut il être employé? Nous allons étudier la langue dans à travers une dimension instrumentale, au service de la politique. [...]
[...] Comment peut se traduire l'instrumentalisation de la langue par la politique? Nous verrons que la langue peut être utilisée comme un moyen de construire, de cimenter, d'unifier une nation puis nous étudierons de quelle manière elle peut être mise au service des acteurs politiques, comme instrument de régulation sociale. La langue; comme ciment des Etat nation La langue comme instrument de la construction de l'identité nationale La langue et l'origine commune font les nations. [Simonde de Sismondi] La langue peut être instrumentalisée au service d'une politique visant à créer un État-nation. [...]
[...] Nicolas Sarkozy est parfois l'objet de critiques relevant de ce registre. Sa manière d'exercer son pouvoir à suscité par exemple l'ouvrage Le petit démagogue de Jean Luc Porquet. Pour cela, il use généralement d'un discours simplistes; faisant ainsi appel à la facilité, à la paresse intellectuelle, en apportant des solutions simples et qui paraissent évidentes à tous les problèmes posés. On peut remarquer également, dans le cadre d'une instrumentalisation du langage, l'expression avoir la langue de bois qui équivaut à l'utilisation de lieux communs et stéréotypes en cas de difficulté à apporter des réponses claires ou à démontrer le bien fondé d 'une l'analyse, Mitterand: L'excès du langage est un procédé coutumier à celui qui veut faire diversion Ainsi la langue peut être utilisée pour élaborer des politiques qui vises à construire un Etat Nation ou au contraire à défendre les particularités locales mais elle peut également être instrumentalisée par les personnalités politiques, par le biais de procédés rhétoriques, pour convaincre ou persuader leur auditoire d'adhérer à leurs opinions. [...]
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