Si l'on regarde les termes démocratie et tyrannique, ils nous apparaissent comme étant opposés. Pourtant dans la classification grecque des régimes politiques ils sont dans la même partie du tableau, à savoir les régimes faits pour des intérêts particuliers. Dans ce cas il n'y a pas vraiment d'opposition. Aussi pour bien comprendre l'intérêt de ce sujet il faut voir que le mot démocratie s'entend dans le sens moderne, à savoir le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple. Pour se rapprocher de la philosophie grecque il faudrait alors dire république (...)
[...] Il y a donc un risque de manipulation du peuple. B. La mise en place de gardes fous Ils sont de plusieurs ordres. Pédagogiques tout d'abord avec la multiplication des documentaires sur les tyrans du XXe siècle. Mais aussi par son étude dans les écoles pour sensibiliser la conscience des jeunes. Il y a aussi des gardes fous institutionnels de contre pouvoir : les assemblé législatives, la justice, les médias qui jouent de grands rôles. Mais aussi en France le conseil constitutionnel ou aux USA la cour suprême. [...]
[...] la dérive individualiste de la société. A. penser a soit avant de penser au bien commun. C'est l'opposition en la philosophie politique naturaliste et la philosophie politique plus positiviste. Dans le second cas il n'y a plus de but universel pour tous les hommes, tel que la recherche de la sagesse ou du paradis. Il y a alors des buts uniques qui sont propres à chaque homme. De fait il n'y a pas vraiment d'intérêt commun à défendre mais une somme d'intérêts particuliers. [...]
[...] une tentative des états pour moraliser ce phénomène. Cette vision très individualiste est de moins en moins du gout des régimes politiques surtout en occident. Plus aucun n'a de vision totalement libéral du monde. Cela ne veut pas dire que l'on revient à une philosophie politique naturaliste, mais plutôt à une vision un peu batarde. L'action des régimes politiques à ce niveau est de deux ordres. Obligatoire avec la mise en place de systèmes tels que la sécurité sociale, les allocations chômage et tout autre système de solidarité obligatoire Ensuite un rôle plus pédagogique pour moraliser le comportement des gens. [...]
[...] C'est toute l'interrogation du mot tyrannique. Faut il comprendre cela à nouveau dans le sens grec et donc philosophique, à savoir une dérive individualiste qui ferait que les citoyens vont privilégier leur intérêt personnel au lieu de l'intérêt collectif ? Ou alors faut il comprendre tyrannique dans un sens plus moderne, c'est-à-dire un régime oppressif et liberticide ? Aussi est il possible de se poser la question suivante : quels sont les risques de dérives dans la démocratie moderne ? [...]
[...] Une démocratie peut elle devenir tyrannique Si l'on regarde les termes démocratie et tyrannique, ils nous apparaissent comme étant opposés. Pourtant dans la classification grecque des régimes politiques ils sont dans la même partie du tableau, à savoir les régimes faits pour des intérêts particuliers. Dans ce cas il n'y a pas vraiment d'opposition. Aussi pour bien comprendre l'intérêt de ce sujet il faut voir que le mot démocratie s'entend dans le sens moderne, à savoir le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple. [...]
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