État, inégalités, lutter contre les inégalités, inégalités sociales, OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economiques, redistribution monétaire, services publics, politiques de discriminations positives
Dans son rapport de 2015 "Tous concernés : pourquoi moins d'inégalité profite à tous ?" l'OCDE alerte sur les risques pour la croissance que représentent les trop fortes inégalités économiques actuelles dans de nombreuses économies avancées. Ce rapport montre notamment que les inégalités ont fait perdre 4,7 points de croissance à l'ensemble des pays de l'OCDE entre 1985 et 2005 et même 6,5 points aux États-Unis.
Les inégalités sont de différentes formes. Il existe d'abord des inégalités économiques. Celles-ci se divisent en deux catégories : les inégalités de revenus qui prennent en compte le revenu du travail et le revenu du capital, et les inégalités de patrimoine concernant le patrimoine financier, immobilier, professionnel, les biens durables et les objets de valeurs. Il existe également un autre type d'inégalités, les inégalités sociales. Ce sont des différences entre des individus ou des groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages d'accès à des ressources socialement valorisés (accès à une profession par exemple). Nous nous limiterons dans ce devoir à traiter ce qui a trait aux inégalités économiques et sociales.
[...] De plus, les poids croissants de la rente financière et de l'héritage conduisent à des inégalités économiques de plus en plus coûteuses. Cela limite la demande et la croissance est limitée du fait de mauvaises allocations des ressources détournées d'usages productifs par les rentes et l'héritage. C'est ce que montre J. STIGLITZ dans Le prix de l'inégalité (2012). L'État doit lutter contre cela par une réglementation efficace tant qu'une mauvaise allocation des ressources subsistera à cause des rentes et de l'héritage. [...]
[...] Ce sont les services publics. Si on inclut les services publics aux prélèvements et prestations, on voit que ces derniers sont bien plus redistributifs, car ils représentent de la redistribution en France. Les services publics comprennent la santé, l'éducation et le logement social. L'accès aux services publics permet une élévation du bien être global. Par exemple en 2011, l'État contribue à hauteur de 95,5 milliards d'euros dans l'éducation, ce qui réduit les inégalités d'en moyenne On remarque que l'école contribue à la lutte contre les inégalités, car c'est un facteur de mobilité sociale. [...]
[...] Il est évident dans ce cas-là que les résultats obtenus sont bien en dessous des espérances, toutefois le nombre de femmes élues à l'Assemblée nationale est passé de en 2002 à en 2012. Cela montre que la progression est lente, mais existante. On voit donc que le rôle de l'État est considérable dans la lutte contre les inégalités. Ainsi, on voit qu'au premier abord l'intervention de l'État se révèle très efficace dans la lutte contre les inégalités. En effet ce dernier, par la redistribution monétaire, l'instauration de services publics et la mise en place de politiques de discrimination positive, contribue largement au bien être global et à la croissance économique. [...]
[...] Il existe donc une limite à l'intervention de l'État dans la lutte contre les inégalités. II. Son intervention n'est pas exempte de critiques L'intervention de l'État dans la lutte contre les inégalités est critiquée, ce qui montre ses limites. En effet, il y a des effets pervers qui peuvent nuire à la redistribution monétaire les services publics peuvent être remis en cause dans leur contribution à la lutte contre les inégalités Enfin l'État doit lutter contre les inégalités tant que la croissance sera limitée par de mauvaises allocations des ressources détournées d'usages productifs A. [...]
[...] Cependant, les mécanismes mis en place par l'État pour réduire les inégalités sont complexes. Ainsi nous nous demanderons : l'intervention de l'État est-elle toujours efficace pour réduire les inégalités ? Nous verrons que l'État est le principal outil de réduction des inégalités, car il peut contribuer au bien-être global et à la croissance Cependant, son intervention n'est pas exempte de critiques, ce qui montre les limites de son intervention dans la lutte contre les inégalités (II). I. L'État est le principal outil de réduction des inégalités, car il peut contribuer au bien-être global et à la croissance L'État permet de réduire les inégalités, ce qui favorise le bien-être global et la croissance. [...]
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