IVe République, bilan négatif, valeurs de la République, difficultés, problèmes internes et externes
Souvent critiquée et dénigrée, la IVe République fait l'objet d'un bilan jugé négatif pour la France. Cette constitution d'après-guerre est votée le 13 octobre 1946 par referendum et est dirigée par les trois partis politiques dominants : le PCF, la SFIO et le MPR, associés dans le cadre d'un tripartisme. Ce mode de gouvernement prend fin en 1947 dans le contexte de la guerre froide avec l'exclusion du parti communiste. Bien que la IVe République ait permis le retour de la démocratie après le régime de Vichy, elle fonctionne mal. C'est un régime d'assemblés dans lequel les députés ont l'essentiel du pouvoir. L'instabilité gouvernementale et ministérielle complique la mise en place de décisions et de réformes, car aucun parti de l'Assemblée ne représente une majorité. De plus, les guerres d'indépendances dans l'empire colonial français fragilisent la République notamment la guerre d'Algérie qui rend la France ingouvernable et pousse le président Corty, incapable de résoudre le problème de l'Algérie, à faire appel au général de Gaulle qui le 5 octobre 1958 promulgue la Constitution de la Ve République.
[...] Malgré tout cela la France ne parvient pas résoudre le problème de l'inflation aggravée par la hausse des prix des matières premières. De plus ce développement économique est toujours mené grâce à l'aide du plan Marshall, donc sous dépendance américaine. Mais grâce à Jean Monnet cette planification permet à la France d'entrer dans les Trente Glorieuse qui amène une période de prospérité économique , de hausse du niveau de vie et génère le baby-boom. De plus la IV République permet l'intégration de la France dans l'OTAN et dans la CEE dont elle est un membre fondateur. [...]
[...] La IVe République, un bilan négatif ? Souvent critiquée et dénigrée, la IVe République fait l'objet d'un bilan jugé négatif pour la France. Cette constitution d'après-guerre est votée le 13 octobre 1946 par referendum et est dirigée par les trois partis politiques dominants : le PCF, la SFIO et le MPR, associés dans le cadre d'un tripartisme. Ce mode de gouvernement prend fin en 1947 dans le contexte de la guerre froide avec l'exclusion du parti communiste. Bien que la IVe République ait permis le retour de la démocratie après le régime de Vichy, elle fonctionne mal. [...]
[...] La crise algérienne étant la cause directe de l'effondrement du régime n'a pas su se résoudre. La IVe République est aussi victime d'instabilité ministérielle chronique, liée à la pluralité et à la faiblesse des partis, minés par des divisions internes, ainsi qu'à l'obligation pour les partis du centre droit ou du centre gauche de gouverner ensemble malgré leurs divergences. Mais, si les gouvernements successifs n'ont pas pu venir à bout d'une inflation presque continue, en revanche, la modernisation et l'expansion économique du pays constituent un bilan positif et la IVe République a résolument engagé la France dans la voie de la construction européenne. [...]
[...] La IVe République parvient à surmonter les divisions de la classe politique et de la société française pour permettre la construction européenne. Ces divisions politiques et sociales culminent durant les années 50 et sont notamment dues au désaccord au sujet de la Communauté européenne de Défense (CED). En effet, elle est rejetée en 1954 par le parlement. En 1957 est alors signé le Traité de Rome qui met en place les bases de l'Union Européenne, d'autre communauté visant à aider la création de l'Europe se mette peu à peu en place et aide la France à sortir de sa situation économique désastreuse. [...]
[...] A l'issu de tous ces évènements ont peut alors constater que le bilan de la IVe République est négatif. L'entente fragile qui présidait la naissance de cette nouvelle constitution d'après-guerre disparaît dès 1947 avec l'exclusion du parti communiste dans un contexte de guerre froide. Et bien que la France adhère à l'Alliance atlantique, accepte le leadership américain avec le plan Marshall et accueille sur son territoire le quartier général de l'OTAN, l'endettement dû à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres coloniales longues et coûteuses renforce sa dépendance économique. [...]
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