L'Italie est l'un des seuls pays européens avec l'Allemagne a avoir connu une réunification tardive, effective uniquement à partir du seconde XIXè siècle. Apparue en retard dans le processus d'expansion coloniale, l'Italie se devait dans un contexte d'affirmation et de rivalité des identités nationales de concurrencer ses rivaux européens dans le domaine colonial, mais aussi naval et militaire.
L'expérience coloniale italienne connaît surtout des échecs et des déceptions mais présente tout de même des caractères originaux, qui aboutirent tout de même à l'effondrement de l'Impero mussolinien. Contrairement à l'Angleterre et la France, les problèmes démographiques et la surpopulation de la péninsule étaient les principaux arguments en faveur de l'expansion. Pour l'Italie, la colonisation est davantage la résultante d'une volonté politique et d'un projet idéologique et non pour ambitions économiques et financières.
[...] Le principal atout était que la colonie se trouvait géographiquement proche de la métropole. C'est en 1934 que ces deux territoires seront unis pour former la colonie de Libye, nom utilisé jadis par l'empereur Dioclétien. Elle fut perdue pendant la guerre du désert en 1943. Les colonies italiennes en Chine On accorda en 1901 comme à d'autres pays européens une zone de concession dans la ville de commerce de Tianjin en Chine. Celle italienne fut de 46 hectares, l'une des plus petites. [...]
[...] Les Italiens perdirent huit mille hommes dont quatre milles tués. Le désastre entraîne la démission de Crispi et le marquis Di Rudini qui forma le nouveau ministère affirma alors que nous n'entreprendrons plus jamais une politique d'expansion Nous ne devons pas chercher l'inconnu, affaiblir ou perdre notre position de grande puissance en Europe La guerre se termine avec le traité d'Addis-Abeba conclu en octobre 1896, par lequel l'Italie reconnaît l'indépendance complète de l'Éthiopie. Un sentiment anticolonialiste, exprimé par les socialistes mais aussi par la bourgeoisie industrielle prit alors place mais la volonté de venger l'humiliation subie et l'attitude méprisante adoptée vis-à-vis de l'Italie par les États colonisateurs ont vite ravivé les espoirs d'une part importante de l'opinion. [...]
[...] Pour l'Italie, la colonisation est davantage la résultante d'une volonté politique et d'un projet idéologique et non pour ambitions économiques et financières. Chef de file de la Jeune Italie Mazzini déclare alors que dans l'inévitable mouvement qui pousse l'Europe à civiliser les régions africaines, de même que le Maroc échoit à la péninsule ibérique et l'Algérie à la France, de même Tunis, clé de la Méditerranée centrale reliée au système sardo-sicilien, échoit à l'Italie Dès 1859, le jeune Francesco Crispi s'écrie : nous autres qui rêvons d'une Italie plus grande et nous rappelons le passé, l'Afrique nous semble le symbole du passé et l'espérance ardente de l'avenir Jusqu'en 1870, les énergies demeurent tournées en priorité vers la réalisation de l'Unité. [...]
[...] Cet appui lointain représente néanmoins la première colonie italienne. Francesco Crispi, Méridional impétueux, jouera à partir de ce moment un rôle décisif dans la mise en place des expansions coloniales italiennes. Il est président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de juillet 1887 à février 1891, puis de novembre 1893 à mars 1896. Il justifie la politique coloniale dans le célèbre discours à Palerme en octobre 1889 par le besoin de terres et la surpopulation du Sud Composition Les colonies italiennes en Afrique La colonie du Somaliland a été établie en 1889-1890. [...]
[...] Le contrôle de Rhodes et des îles voisines apparaissait comme un défi de l'Italie envers la domination britannique en Méditerranée. Celle-ci fut donnée à l'Allemagne en 1943 après la chute de Mussolini. L'empire italien à son apogée en 1940, Encarta Bibliographie indicative Espaces coloniaux et espaces maritimes au XVIIIe siècle par Jean-Pierre Poussou, Philippe Bonnichon, et Xavier Huetz de Lemps (Reliure inconnue - 19 février 1998) Les empires coloniaux à partir du xviiie siècle. par Fieldhouse d. K. [...]
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