Le 4 juillet 1776, à Philadelphie, le Congrès continental adopte la Déclaration d'Indépendance, les États-Unis d'Amérique sont nés. Le 3 septembre 1883, ils sont officiellement reconnus par le traité de Versailles : « Sa Majesté britannique reconnaît que lesdits États-Unis sont des États libres, souverains et indépendants ».
Le 24 avril 1916, dans la ville de Dublin, la République d'Irlande est proclamée par des insurgés qui refusent l'autorité britannique et la domination exercée par les Anglais, ils déclarent leur pays comme un « État libre et souverain ». Et le 6 décembre 1921, le traité de Londres donne la liberté à l'Irlande, ce qui met un terme à plus de 700 ans de domination anglaise.
Entre ces deux dates essentielles, 150 ans se sont écoulés entre leurs indépendances. Pourtant, de nos jours, il existe une communauté qui n'est plus vraiment Irlandaise et pas encore vraiment Américaine, ce sont des descendants d'immigrés irlandais qui ont fui la famine, et qui se sont installés au Nouveau Monde. Durant ce laps de temps, les immigrés et leurs descendants se sont intégrés tout en gardant leurs coutumes, ont pris le pouvoir et surtout, ont sauvegardé leurs coutumes et leur religion.
[...] Que ce soit en politique, où ils se sont imposés comme des grands orateurs, et grands hommes pour gouverner une ville, un État, une région, ou le pays, ou bien pour garder leur coutume et même en faire partager les autres et les initiés, avec la St Patrick, mais également en prenant l'Église Catholique du Pays et en la sauvegardant, les Irlandais et leurs descendants ont réussi à s'intégrer, à devenir de bons Américains et à faire survivre leur pays dans un monde nouveau et hostile. Les immigrés irlandais connurent des débuts difficiles aux États- Unis, victimes de la pauvreté en milieu urbain et des quolibets de certains de leurs voisins. Ils surmontèrent cependant ces obstacles, et leurs descendants jouent maintenant un rôle important dans la société américaine. Bibliographie, Sitographie, Filmographie Bibliographie - Christophe Corbin, Les Irlandais et l'Amérique ; 1776-1921, Mémoires de Maîtrise et de D.E.A (1997-2000). - Bernard Vincent, Histoire des États-Unis, Flammarion, Paris pages. [...]
[...] Pourtant, aujourd'hui, l'Église Catholique est le plus important lieu de confession aux États-Unis, avec 25,1% de la population américaine, selon la dernière étude ARIS St. Patrick's Cathedral of New York City. III. Les Irlando-Américains d'aujourd'hui Les immigrés irlandais sont devenus de bons Américains sans sacrifier leur héritage religieux et culturel. En effet, ils ont réussi à devenir des citoyens américains comme les autres, tout en gardant leurs identités propres comme la religion catholique, et en s'imposant dans le domaine de la politique. [...]
[...] Et c'est à cette époque que le premier catholique brigua la présidence des États-Unis d'Amérique. Même si le candidat, Al Smith, n'avait aucune chance d'être élu. Il faut attendre les années 1960 et Kennedy, conscient de son héritage irlandais, pour mettre fin à la longue tradition des présidents non-catholiques. Je ne suis pas le candidat catholique à la présidence déclare-t-il pendant sa campagne électorale. Je suis le candidat du parti démocrate à la présidence, et il se trouve que ce candidat est catholique. [...]
[...] Kennedy devait prouver sa loyauté envers le catholicisme pendant les élections de 1960, et avait répondu à des pasteurs de Houston. Christophe Corbin, Les Irlandais et l'Amérique ; 1776 1921, Mémoires de Maîtrise et de D.E.A (1997-2000). ARIS, American Religious Identification Survey 2008, basée sur 54000 interviews menées en 2008, avec une marge d'erreur de Kevin Kenny, Les immigrés irlandais aux États-Unis octobre 2008, http://www.america.gov/st/diversity- french/2008/October/20081007114057hmnietsua 0.996513 .html. Kevin Kenny, Les immigrés irlandais aux États-Unis octobre 2008, http://www.america.gov/st/diversity- french/2008/October/20081007114057hmnietsua 0.996513 .html. [...]
[...] Ce qui entraîne, dans les années 1850, le départ d'un quart de la population irlandaise vers les États-Unis d'Amérique. Lorsqu'ils débarquent à New-York, ils s'installent principalement dans le quartier de Manhattan, et plus particulièrement au niveau des Five Points Ce quartier est considéré comme le plus sale, le plus répugnant de tous les quartiers de New-York. Ils vivent dans les caves, les sous- sols, ou dans les meilleurs des cas, dans des appartements d'une seule pièce, sans lumière naturelle, et souvent inondés par les égouts et les rats. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture