SFIO. PROGRAMME MUNICIPALE CONDITION OUVRIÈRE
En 1905, l'unité socialiste se réalise sous l'influence de l'essor des luttes ouvrières et plus particulièrement à l'appel du Congrès d' Amsterdam en 1904 de la II Internationale. Ce jeune parti se fixe déjà pour but la transformation de la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste. Le SFIO prône la révolution comme seul moyen légitime.
De 1905 à 1914, cette Section Française de l'Internationale ouvrière triple le chiffre de ses adhérents, le prestige de ce mouvement tient en grande partie à son principal leader Jean Jaurès.
[...] Il consacre l'essentiel de son engagement militant aux questions d'organisation communale et départementale. Antonin Poggiolo quant à lui est un membre de la SFIO, il est maire de Bourget de 1925 à 1944 ainsi que conseiller général de la Seine. Il est également avant tout secrétaire de la Fédération des Élus municipaux républicains ; Quelles conceptions et projets typiques, spécifiques, du socialisme de l'entre-deux-guerres dévoilent cette introduction au programme municipal du SFIO ? I. L'avènement d'une véritable démocratie par une révolution douce I. A. L'usage d'un moyen démocratique : les élections. [...]
[...] Des structures doivent être mises en œuvre ou sensiblement encouragées : l'action syndicale en est une parmi elles, qui aura pour tâche de ‘faire céder une organisation économique' foncièrement déséquilibrée. Ce sont également les nombreuses associations qui deviennent le relai indispensable d'une volonté mise en œuvre de manière pragmatique. L'entraide et a solidarité deviennent des maîtres mots. La ‘condition' ouvrière trouve également en elle-même, de manière immanente, les moyens de s'élever. La décentralisation revêt, à ce sujet, une importance considérable. [...]
[...] Introduction au programme municipal du parti socialiste SFIO Henri sellier et Antonin Poggiolo Introduction : En 1905, l'unité socialiste se réalise sous l'influence de l'essor des luttes ouvrières et plus particulièrement à l'appel du Congrès d'Amsterdam en 1904 de la II Internationale. Ce jeune parti se fixe déjà pour but la transformation de la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste. Le SFIO prône la révolution comme seul moyen légitime. De 1905 à 1914, cette Section Française de l'Internationale ouvrière triple le chiffre de ses adhérents, le prestige de ce mouvement tient en grande partie à son principal leader Jean Jaurès. [...]
[...] Une nouvelle distinction apparaît entre le parti de Sellier et le PCF par définition centralisateur. Les réformes ‘démocratiques' prennent les individus pour point de départ et non pour point d'arrivée, des individus ‘éclairés', cultivés, solidaires. La vie municipale montre mieux qu'à d'autres niveaux de l'exercice politique la mise en œuvre de cette cohésion sociale, une, je cite : ‘solidarité plus immédiate que leur cohabitation dans l'état'. Finalement, la ‘gestion socialiste' trouve dans la communauté réduite de la municipalité un exemple à reproduire à plus grande échelle, un ‘laboratoire' où les différentes conditions sociales trouvent enfin les moyens de s'égaliser et de se compléter. [...]
[...] La grande idée de la SFIO en 1935 est de supprimer ce parasitisme capitalisme. Revenons sur le mot de parasitisme. Il désigne en gros un fait qui vit aux dépens d'un autre. Il peut également être perçu comme un acte de concurrence déloyale, comme un avantage pris par une chose au détriment d'une autre. Ce thème de '' parasitisme capitaliste '' est formulé par Lénine, l'impérialisme stade suprême du capitalisme, ouvrage fondamental du marxisme analysant le mode de production capitaliste à l'époque impérialiste. [...]
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