Jusqu'au XVIIIe l'intérêt général était le « Bien commun », notion aux fortes connotations morales et religieuses.
Tout ce qui peut être utile, bon, bénéfique à l'ensemble des membres d'une collectivité ou communauté.
La Communauté est tissée de liens subjectifs, comme affectifs, culturels, linguistiques, religieux ce qui aboutit à une solidarité active, par sympathie.
La Collectivité est tissée de liens objectifs et involontaires comme celui de vivre ensemble, d'avoir des rapports économiques ce qui aboutit à une solidarité objective ou mécanique, comme les pièces d'une machine.
[...] L'intérêt général Définitions de l'intérêt général Jusqu'au XVIIIe Bien commun aux fortes connotations morales et religieuses. Tout ce qui peut être utile, bon, bénéfique à l'ensemble des membres d'une collectivité ou communauté. Communauté = liens subjectifs, comme affectifs, culturels, linguistiques, religieux ( solidarité active, par sympathie. Collectivité = liens objectifs et involontaires comme vivre ensemble, rapports économiques ( solidarité objective ou mécanique, comme les pièces d'une machine. Au cœur de la pensée politique, à la fois fondement, finalité et légitimité de l'action publique. [...]
[...] : Tout le monde se plaint de payer des impôts et fait le maximum pour en payer le moins possible, mais on le fait quand même, parce que ces impôts permettent à l'État l'accomplissement d'actions d'intérêt général. (Mais cela soulève une problématique : l'État peut-il ainsi disposer à sa guise des individus, sous prétexte qu'il vise des fins d'intérêt général ? Autrement dit, l'intérêt général peut-il tout justifier, tout légitimer ? Ex. : Au nom de l'intérêt général, plus précisément de la santé publique, l'État pourrait interdire l'alcool et le tabac. Mais s'il le faisait, il porterait atteinte au droit que peuvent revendiquer les individus de faire ce qu'ils jugent bon pour eux. [...]
[...] Comment parvenir à une société d'intérêt général ? L'État doit donc faire de la société ensemble de personnes ayant les mêmes lois) une collectivité voire une communauté pour que l'intérêt général ait un sens. L'État doit aussi imposer des finalités d'intérêt général par des obligations et interdiction (lois), mais de façon à ce que les individus, au détriment de leurs intérêts particuliers (sacrifices, renoncements à leurs envies immédiates) contribuent à la prospérité de chacun et bénéficient simultanément de cette prospérité état heureux, situation favorable). [...]
[...] Malheureusement, on constate un désintérêt pour le bien public. Or, l'intérêt général est rarement consensuel (puisque chacun a des envies et des avis différents, les individus n'arrivent pas à se mettre d'accord) et il en résulte d'inévitables confrontations d'intérêts. Il faut finalement choisir, trancher pour empêcher le blocage de la décision publique. Et la légitimité des choix retenus serait renforcée par une meilleure participation des citoyens à l'élaboration et la mise en œuvre des décisions qui les concernent. Plus encore, il faudrait que les finalités d'intérêt général fassent l'objet de discussion et soient validées par des procédures démocratiques pour qu'elles relèvent effectivement de l'intérêt général. [...]
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