La mondialisation occulte souvent la réalité des processus d'intégration régionale. Ceux-ci sont pourtant nombreux sur les cinq continents (ALENA, CEI, MERCOSUR,ASEAN, Union Africaine...). Braudel avait bien vu : braudelisation du monde : retour aux économies mondes : elles se recréent.
La mondialisation est censée refléter l'érosion des frontières, de la géographie alors que l'intégration régionale traduit au contraire la volonté d'imposer de nouvelles frontières. Les 2 mouvements seraient donc contradictoires, paradoxaux. Est-ce réellement le cas ? (...)
[...] Que se soient en Amérique latine, en Amérique du nord ou en Asie, le même phénomène se développe. Conclusion: Les intégrations régionales et la mondialisation paraissent compatibles même si tout n'est ni blanc ni noir. En effet, même si les accords régionaux peuvent être facteurs de développement de la mondialisation ils peuvent aussi la ralentir. Mais peut-être que ces intégrations sont un premier pas avant que toutes les intégrations ne fassent plus qu'une qui soit mondiale et c'est justement ça la finalité de la mondialisation. [...]
[...] -pour que tous aient leur mots à dire: pour les petits pays l'intégration régionale permet d'être présent sur le marché mondial mais aussi de participer à la définition des règles du jeu de la mondialisation. Ils peuvent faire valoir leur intérêt avec plus d'assurance et de force une réglementation pour ne pas contrer la mondialisation Tous ces accords de régionalisation doivent être notifiés à l'OMC. Ils doivent respecter les conditions suivantes: -ne pas augmenter le taux de protection de la zone concernée à l'égard des pays tiers -pas d'intégration régionale fermée ex:CAEM (que entre pays soviétiques ne laissait aucune marchandises pays tiers entrer) les résultats Les intégrations régionales n'ont pas conduit à un repli sur elles-mêmes des différentes zones: elles restent largement ouvertes sur l'extérieur. [...]
[...] pour se protéger s'assurer un marché pour les exportations regagner une certaine souveraineté des états. On peut prendre l'exemple de l'Amérique latine qui voulait réduire sa dépendance des EU et qui s'est déconnecté du marché mondial en se tournant sur soi même. La mondialisation comporte certain risques, liés notamment à la sphère financière et l'accélération des mouvements de capitaux. Ainsi la crise asiatique et ses débordements en Russie et sur d'autres marchés ont fait passer les avantages de la mondialisation au second plan. Dans ces conditions, les intégrations régionales peuvent constituer un rempart. [...]
[...] Les intégrations régionales sont elle compatibles avec la mondialisation? La mondialisation occulte souvent la réalité des processus d'intégration régionale. Ceux-ci sont pourtant nombreux sur les cinq continents (ALENA, CEI, MERCOSUR, ASEAN, Union Africaine . Braudel avait bien vu: braudelisation du monde: retour aux économies mondes: elles se recréent. La mondialisation est censée refléter l'érosion des frontières, de la géographie alors que l'intégration régionale traduit au contraire la volonté d'imposer de nouvelles frontières. Les 2 mouvements seraient donc contradictoires, paradoxaux. Est ce réellement le cas? [...]
[...] différents niveaux qui gênent la mondialisation. D'après la classification de Balassa il y a différents niveaux d'intégrations qui vont du moins gênant pour la mondialisation au plus gênant. Des zones de libre-échange mais pas de tarifs extérieurs communs (ALENA . ) Les unions douanières (MERCOSUR . ) : libre échange auquel on ajoute un TEC (tarif extérieur commun), c'est une taxe identique sur tous les produits qui rentrent dans l'union. Les marchés communs (très peu) : union douanière et libre circulation des facteurs de production (CEE lors du traité de Rome). [...]
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