Intégration sociale, participation politique, actionnariat politique, choix politiques de l'individu, famille
En 1996, Gérard Grunberg écrivait dans La participation politique que "La question de la participation politique a toujours été l'objet de débats et de controverses dans la Science politique". Ainsi la difficulté à saisir cette notion s'est révélée constamment croissante au fil des années, de son apparition à nos jours, même si aujourd'hui cette expression pourrait en somme se définir comme étant un acte volontaire visant à influencer des élections ou des prises de décision politique. L'intégration sociale, elle, désigne l'ensemble des processus par lesquels se resserrent les liens entre individus ou entre groupes d'une part, et les divers processus d'incorporation des « nouveaux » que sont les jeunes, les immigrants, les transfuges d'autres groupes…c'est donc le fait de se sentir pleinement membre de la société dans laquelle on vit au point de pouvoir se considérer comme relativement « accepté » par ses congénères. Alors lorsque le sujet donné fait référence au lien existant entre l'intégration sociale et la participation politique, la thèse du déterminisme social est indirectement évoquée.
[...] Les caractéristiques sociales déterminent les caractéristiques politiques". Cependant, bien que l'intégration sociale dépend du bon vouloir de l'individu, il faut rappeler qu'elle dépend principalement de l'État qui a pris de nombreuses mesures afin de permettre aux membres de la société de mieux s'intégrer socialement la création du revenu minimum d'insertion). Mais malgré cela de nombreuses critiques fusent face à l'efficacité de ces mesures qui ont pour but de lutter contre l'exclusion sociale car elles sont accusées de favoriser la paresse et la déresponsabilisation de l'individu. [...]
[...] Elle écrit qu'il existe " trois échelles normatives" pour classer les familles or celles-ci sont tout à fait assimilables aux connotations élémentaires associées à l'échelle gauche/droite. Ainsi, plus les individus sont intégrés vis-à-vis de la famille, plus ils auront tendance à participer, et ce d'une manière très spécifique. -Toujours dans la même œuvre, Percheron prouve que lorsqu'il y a inversion des tendances gauche/droite au niveau parlementaire, ceci n'est que traduction d'un changement de préférences politiques au sein de la famille. [...]
[...] -Celle qui est imposée par l'État (l'intégration considérée d'une manière objective) : l'âge, disposer d'une source de revenus régulière, des conditions de logement, d'alimentation, d'accession aux soins et aux loisirs considérés comme décentes ou normales. Ex : être dans une famille où les parents ont un travail stable, un salaire régulier et des convictions religieuses claires est une manière d'être intégré socialement. Les deux typologies de participation politique. - La participation conventionnelle qu'est l'implication du citoyen dans la vie politique institutionnalisée. Ex : le vote, le militantisme, etc. [...]
[...] III) L'intégration sociale et la participation politique, sont deux notions qui ne sont pas totalement interdépendantes Le refus volontaire d'adhérer à un idéal politique. - Le sentiment d'appartenance à une société ne conduit pas forcément à l'envie de prendre part au jeu politique. Ex : "Les abstentionnistes volontaires représentent entre et des électeurs inscrits" (Gérard Grunberg, ibid.) or ceux-ci sont principalement composés d'individus ayant famille, travail et situation économique stable. L'exclusion de l'individu de la participation - Pour les nouveaux (les nouveaux arrivants dans la communauté sociale, voir introduction pour définition les immigrés notamment, bien qu'intégrés socialement, certains ne peuvent tout simplement pas participer au jeu politique car l'État ne leur permet pas cela. [...]
[...] L'adhésion à un idéal politique, reflet de la structure sociologique de l'individu. -Les catégories socio-professionnelles votent en fonction de leurs situations économiques. Ex : Les ouvriers auront tendance à voter pour la gauche car celle-ci défend leurs droits sociaux. - Il est évident que les individus qui ne se sentent pas membres de la société et qui se marginalisent ne considèrent même pas l'existence de la politique, ni la pertinence de son recours, et donc n'ont aucune idéologie politique. Ex : les gothiques, les ermites . [...]
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