Institutions de la République, histoire politique française, XIXe et XXe siècles, La prison, l'Ancien Régime, Révolution française, Louis XIV, Le Grand Enfermement, Constitution, Code pénal, Cesare Beccaria Bonesana, Gualdrasco, Viareggio, Restauration, Decazes, outre-Atlantique, outre-Manche, Monarchie, ouvrage Panoptique, Alexis de Tocqueville, Orléans, politique pénitentiaire, 17 août 1853, maisons d'arrêt, Eugène Weidmann, Trente Glorieuses, Trente Piteuses, Michel Foucault, Daniel Defer
"La prison, cette fleur noire de la société civilisée." Ces mots ardents sont écrits par Nathaniel Hawthorne, auteur américain, dans son roman La Lettre écarlate publié en 1850. Ils prennent place en plein milieu du bouleversement qu'occasionne le XIXe siècle. En effet, ce dernier marque l'entrée de la France dans le concert globalisé de l'Europe tout d'abord, mais également de la mondialisation. Il constitue une rupture conséquente avec l'Ancien Régime et les temps modernes, rupture en grande partie due au développement des échanges liés à la Révolution industrielle. Cette intensification des déplacements et des communications n'est pas sans conséquence et favorise les transformations politiques, économiques ou encore sociales.
[...] Consulté le 15 avril 2017. Disponible. http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/03/14/prisons- le-nombre-de-detenus-baisse-partout-en-europe-sauf-en- france_5094245_3224.html L'EXPRESS L'EXPANSION.fr « Médecin-chef à la Santé » : « l'absurdité » de la prison déclinée dans un film. AFP. Consulté le 9 avril 2017. Disponible. http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite- economique/medecin-chef-a-la-sante-l-absurdite-de-la-prison-declinee- dans-un-film_1174324.html CRIMINOCORPUS « Réformer par le livre : Une initiative méconnue de la Société royale pour l'amélioration des prisons UMEZAWA Aya. Consulté le 10 avril 2017. Disponible. [...]
[...] L'action de Napoléon Bonaparte durant le Directoire s'avère par ailleurs cruciale au niveau de l'organisation administrative en ouvrant ces dernières non pas uniquement aux territoires conquis, mais également dans une dynamique beaucoup plus nationale avec une volonté de les transformer en véritables manufactures où les prisonniers y travaillent pour des entrepreneurs. B. L'avènement de l'ère de la philanthropie, la Société royale Sous la Première Restauration, la question pénitentiaire est un sujet de préoccupation politique. Lors de son arrivée au pouvoir en 1814, Louis XVIII souhaitait construire une prison dite visant à analyser les marges de manœuvre dont le régime disposait en ce qui concerne le perfectionnement des établissements pénitentiaires. [...]
[...] Néanmoins, cela ne calme pas les tensions. Plus de 120 prisons durant la période estivale connaissent des mutineries, et ce, malgré l'instauration d'un secrétaire d'État lié à la condition pénitentiaire. L'image de la prison se dégrade à l'image de l'évasion de Jacques Mesrine « l'ennemi public numéro de la Santé, maison d'arrêt en plein cœur de la capitale en mai 1978. La loi dite Peyrefitte du 2 février 1981 dénommée « Sécurité et liberté » durcit fermement les procédures pénitentiaires. L'action de Robert Badinter permet l'abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981 et entre 1983 et 1985, lorsque ce dernier est alors garde des Sceaux, impulse une reprise du processus d'humanisation en autorisant la possession d'une télévision dans les cellules et la suppression des hygiaphones. [...]
[...] p.197- Article 7 de l'Ordonnance royale du 9 avril 1819 portant création de la Société royale pour l'amélioration des prisons, Code des prisons, t p DE JUSSIEU Laurent, Antoine et Maurice, deuxième édition, Paris, Louis Colas et Cie p En ligne sur Gallica (édition de 1821) BENTHAM Jeremy, Le Panoptique Traduction de l'anglais en 1791 par l'Assemblée législative. Pp. 10-11 Le Panoptique Circulaire du 2 octobre 1936 sur l'approbation des Maisons d'arrêt au système cellulaire. Circulaire du 9 août 1841 pour la construction des prisons départementales. Circulaire du 17 août 1853 relative à la construction et à l'appropriation des prisons départementales. [...]
[...] Le silence façonne ainsi un recueillement constant qui prévient de la contagion de toutes mauvaises habitudes. Tandis que le modèle de la prison de Philadelphie, le régime pennsylvanien, dresse un isolement carcéral que ce soit de jour comme de nuit accordant au détenu le temps et la solitude nécessaires afin de chercher des réponses dans la méditation intérieure pour une rédemption. Ce dernier est livré à lui-même. Ce n'est pas par peur de châtiment qu'il va tenter de se réintégrer, mais par un effort uniquement personnel agissant sur sa conscience, qu'il pourra sortir de cette déviance si l'on s'en tient à ce régime. [...]
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