Institutions, politiques, formation, états, démocratiques, Europe
Historiquement avec l'effondrement du communisme à l'Est, les régimes totalitaires semblent avoir disparu. Avec la fin des régimes autoritaires (Espagne, etc.), la démocratie semble dominer.
On avait tendance à croire que la démocratie avait gagné la partie, du coup il semblait inutile d'utiliser les approches typologiques. On souhaite plutôt utiliser une approche gradualiste en partant des formes les moins performantes de démocratie à celles qui sont les plus efficientes en disposant les pays sur cet axe permettant d'établir une hiérarchie.
Mais les études ne choisissent pas forcément les mêmes critères pour établir l'efficacité de la démocratie de tel ou tel pays. Donc cela peut être un peu fumeux.
Lijphart compare une trentaine de pays en identifiant un certain nombre d'avariants qui rendent la démocratie plus performante.
Democraty ranking : fait un classement tous les ans (la Norvège, la Suède et la Finlande apparaissent souvent en tête).
Selon la façon dont c'est fait, cela peut être utile : ambition de généralisation, de comparer les arrangements institutionnels alors que les classements n'ont pas toujours beaucoup de sens.
On retrouve l'idée que la comparaison sert à identifier la bonne forme de gouvernement.
Cette victoire de la démocratie que l'on pensait pouvoir décréter dans les années 90 est sûrement un peu hâtive.
[...] Pb : il peut y avoir un côté prescriptif, normatif. Séquence ordonnée que les élites devraient piloté de manière ordonnée et stratégique. Tout ce qui s'écarte de ce scénario serait perçu comme un scénario déviant. Cela a conduit certains auteurs à distribuer des mauvais points. Tout ce qui n'est pas conforme à ce modèle est mal vu, populiste. Samuel Hungtington glisse vers la codification des bonnes pratiques de la démocratisation. Bcp de transitologues deviennent conseillers pour mener à bien la démocratisation. [...]
[...] A eu un succès considérable : transition qui a fini par remplacer le mot de démocratisation. Ces démocratisations impliquent de rompre avec les théories de la modernisation (développementalistes) : les démocratisations étudiées ne sont pas accomplies sur plusieurs comme en UK ou France mais elles se sont accomplies en qq semaines ou jours (cf actuellement démocratisation au Maghreb), effondrement brutal du régime totalitaire. Le changement de régime était initié par les tenants du régime lui-même, ce qui est contre intuitif, paradoxal pcq ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis. [...]
[...] Il explique la formation de l'E en fonction de la place de l'E dans le monde : Capital et coercition chez Tilly : trois voies de l'E E dans les régions faiblement urbanisés / très urbanisés / dégradé 3 voies typiques : La 1e : voie de la contrainte représentée par les E comme la Prusse, la Suède. (rural, moins urbanisés) La 2e : voie du capital : pays bas & Rép de Venise (réseaux denses et riches) La 3e : (la plus importante) : la contrainte capitalisée : combinaison équilibrée entre ces deux ressources. France et Angleterre. Réseau urbain suffisamment lâche pour empêcher la fragmentation du pouvoir mais économie marchande. Elle est praticable que dans certaines régions. [...]
[...] Il a compris qu'il fallait chercher des variables et les articuler avec le contexte social. Montesquieu distingue deux types de lois : - les lois commandement cad le droit positif - les lois causalités cad les variables sociologiques Son projet est d'identifier l'esprit des différentes nations. La réflexion sur le pouvoir et sa répartition n'est pas dissociée du système culturel et social. Le choc des civilisations de Samuel Huntington suit totalement cette idée que le pouvoir est ancré dans une société. [...]
[...] C'est la capacité de l'E à accumuler de la contrainte qui fait la différence sur le long terme La France, cas de centralisation politique précoce selon Norbert Elias Auteur du 18e siècle. Idée : loi du monopole : il y a des concurrents politiques pour la détention de la contrainte. Certains concurrents prennent le monopole sur certaines ressources. Si l'on reprend la grille de Tilly qui critique les perspectives étatistes, on peut rapprocher Elias. Eias se focalise sur l'E français car la monopolisation de la contrainte y a été très aboutie et en même temps très précoce (dès la fin du 15e siècle). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture