Première puissance commerciale du monde, l'Union européenne, qui a adopté ce nom avec le traité de Maastricht le 1er novembre 1993, est l'un des trois centres d'impulsion de l'économie mondiale. En effet, ce regroupement d'Etats dispose de nombreux atouts et son intégration communautaire témoigne de sa volonté d'adaptation aux contraintes nées de la mondialisation. Cependant ceci n'exclut pas quelques difficultés : cette richesse, qu'est la diversité des langues, des cultures, l'importance des moyens pour agir en commun, se complexifie souvent dans une Europe à 25 où pays riches et stables cohabitent avec des pays tout juste sortis du communisme. C'est donc dans ce contexte que la Commission apparaît comme un organe indispensable au bon fonctionnement de l'Europe.
Ainsi, la Commission européenne se présente depuis sa création comme l'organe essentiel de la Communauté puisqu'elle joue un rôle primordial dans la préparation et l'exécution de la politique européenne. Pour reprendre la formule utilisée par le traité de Maastricht, cet organe supranational a pour but d'incarner : " l'intérêt général de la Communauté " et doit accomplir " une mission générale d'initiative" comme le souligne la Cour de Justice des Communautés européennes. Bien qu'elle réussisse à mobiliser les Etats-membres et l'opinion publique européenne, la Commission fait très souvent l'objet de vives critiques. Quand on ne parle pas de son " irresponsabilité politique", ou qu'on ne critique pas son rôle secondaire dans certains domaines, dans le Traité de l'Union européenne, elle est jugée par certains de "grosse machine administrative inefficace" (...)
[...] En effet certaines prises de position se distinguent comme des faiblesses au sein de la Commission. Plusieurs domaines sont touchés : politique, économique, écologique, culturel ou encore sanitaire. Nous allons donc nous intéresser plus précisément aux différentes faiblesses de cette institution. A –Faiblesses au sein de l'institution : Les vingt cinq commissaires qui composent la commission sont choisit en raison de leurs compétences générales et offrant toute garantie d'indépendance Les pays européens considèrent que ce nombre est trop important et qu'il nuit au bon fonctionnement de l'Europe : il n'y a eu pour le moment aucune réforme car les états n'acceptent pas de ne pas avoir de commissaire les représentant. [...]
[...] Par ailleurs, la Commission Européenne peut contrôler l'application des clauses de sauvegarde permettant aux pays membres de suspendre, pour une durée limitée, l'exécution de leurs obligations communautaires. Bien souvent, elle a le pouvoir de décider si un état membre est autorisé ou non à déroger aux normes communautaires. Organe d'exécution du droit des Communautés Européennes : La Commission est chargée de l'application des politiques communes. Elle met en œuvre les décisions prises par le Conseil de l'Union européenne. La Commission Européenne participe à la procédure budgétaire. Elle est chargée de la perception des recettes du budget de l'UE. [...]
[...] La politique étrangère de sécurité commune (PESC) La PESC a été instaurée en 1992 à la suite du traité de Maastricht et des enseignements qui ont été tirés de la crise des Balkans. Il s'agit de créer une armée composée de troupes européenne. Une politique européenne de sécurité et de défense (PESD) permet d'envoyer ces troupes dans les zones en crise pour mener des opérations humanitaires et pacifiques. Les troupes de l'Union collaborent étroitement avec les forces des Nations Unis. Des réconciliations sont même tentées afin de stopper les conflits. [...]
[...] Cependant des disparités entre ces régions sont observables. En matière de richesses produites, les régions à qui les aides ont le plus profité sont l'Irlande (son PIB par rapport à la moyenne des 15 est passé de 64% à entre 1988 et 1997 : soit 38 points d'augmentation les länder de l'Allemagne de l'Est 31 points entre 1991 et 1995).Dans une moindre mesure, certaines régions telles l'Irlande du Nord, la région de Lisbonne, le Burgenland et le Flevoland ont vu leur PIB dépassé la barre des par rapport à la moyenne communautaire. [...]
[...] La Commission a participé à hauteur de 2,6 millions d'euros. Dans le Puy-de-Dôme l'U.E a aidé à financer des télécentres dans plusieurs mairies afin d'améliorer la formation des jeunes faiblement diplômés et de les valoriser auprès des entreprises. Cette opération de 3,66 millions d'euros a été financée à hauteur de par l'U.E Les principaux axes du programme d'action présentés par la Commission présidé par Mr. BARROSO sont les suivants: - Faire de l'Europe une zone plus attrayante pour l'investissement et le travail - Mettre la connaissance et l'innovation au service de la croissance - Créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité L'objectif de la nouvelle Commission est d'augmenter la croissance de l'U.E de en 2010 et de créer plus de 6 millions d'emplois. [...]
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