La notion d'insertion des jeunes est apparue dans les années 1970, après la période prospère des 30 glorieuses. C'est pendant cette période de crise que l'accès à l'emploi des jeunes est devenu une préoccupation nationale et tout particulièrement à la suite d'un rapport remis au premier ministre, Pierre Mauroy par Bertrand Schwartz. Ce rapport avait pour sujet « l'insertion sociale et professionnelle des jeunes ». Il s'agissait à l'époque d'une toute nouvelle problématique. Depuis, celle-ci est devenu un enjeu majeur des politiques publiques.
[...] En particulier, le Fonds Social d'Insertion est sollicité afin de financer les déplacements des bénéficiaires du R.M.I., dans le cadre d'une activité ou pour effectuer des démarches préconisées par l'A.N.P.E. Le Fonds d'Aide aux Jeunes Il a pour mission d'apporter une aide financière ponctuelle aux jeunes de 18 à 25 ans, éprouvant des difficultés d'insertion sociale ou professionnelle. Sous forme d'aides non remboursables ou de prêts et d'avances, il leur permet de faire face aux dépenses liées à des frais de subsistance, de déplacement, de formation, d'hébergement, etc. [...]
[...] Nous montrerons que l'insertion des jeunes est par nature multidimensionnelle et fait intervenir de multiples acteurs économiques et sociaux à tous les niveaux de la société avec des relations interactives complexes entre marchés du travail et systèmes d'éducation/formation. Nous exposerons ensuite les diverses politiques mis en œuvre pour résoudre ce problème. Interrogeons nous, dès lors, sur les difficultés rencontrées par les jeunes à s'insérer dans le milieu professionnel. Les jeunes sont les premières victimes des dysfonctionnements de l'économie. L'état des lieux préoccupant. [...]
[...] En outre, d'autres réformes structurelles d'ampleur sont en cours sur le marché du travail (réforme de l'assurance chômage, de la formation, etc.). Conclusion Comment arriver à marier ce qui apparaît inconciliable: les employeurs obnubilés par la rentabilité, la baisse des charges et la flexibilité, d'une part, et les jeunes s'offrant sur un marché du travail déprimé pour la plupart de ceux peu ou pas qualifiés, ou très concurrentiel pour les plus qualifiés de niveau secondaire et plus. Les trajectoires individuelles menant soit à l'insertion de qualité soit, au contraire, de stages en «petits boulots», à l'emploi instable puis précaire, tiennent moins à la chance personnelle qu'à l'extrême volatilité des offres d'emploi, de la segmentation des marchés et surtout à la faiblesse de la demande. [...]
[...] Je fais de la maintenance d'ascenseurs. Quel est votre niveau de formation ? J'ai eu un BEP MSMA (maintenance des systèmes automatisés) et le bac pro MSMA ensuite j'ai fait une formation payée par mon employeur actuelle pour faire ce que je fais aujourd'hui. Avez-vous déjà été au chômage ? Oui, pendant deux ans. Avez-vous, à la suite de l'aide fournit par cette structure, retrouvez un emploi facilement et rapidement ? On va dire qu'au début ça a été un échec. [...]
[...] D'une part, l'allongement et le renforcement de la formation initiale font que les jeunes disposent à présent d'un niveau de formation générale plus élevé que celui qu'ont connu leurs aînés. D'autre part, les pratiques massives de «déclassement» à l'embauche (affectation de jeunes qualifiés sur des postes non ou peu qualifiés), comme observées en France, atténuent considérablement l'argument des carences en formation à l'origine du chômage des jeunes (Claude, 1995). Ainsi, on peut se poser la question si les systèmes de formation sont- ils vraiment efficaces ? [...]
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