Cette étude entre dans le cadre d'un séminaire intitulé « Recherche et Traitement de l'Information », et étant donné le vaste champ d'analyse du sujet traité, l'étude s'est restreinte à analyser la perception de l'image de la France en 2007.
Tout d'abord, nous pouvons commencer par nous demander quel est l'intérêt de connaître les opinions des autres nations sur la France et les français ? En effet, ce qui se passe en France ne semble regarder que les français. Mais, qu'on le veuille ou non, chaque pays a sa propre image de la France, qu'elle soit bonne ou mauvaise, voire indifférente, la France est un pays de statut mondial et de ce fait, doit assumer sa réputation.
De manière concrète, la France correspond à une superficie de 675 417 km², ce qui place le pays au 41e rang mondial, et au niveau de la population, nous sommes 20e avec 64 102 000 habitants.
Cette partie se compose de trois points principaux :
-tout d'abord, le passage de témoin entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, qui marque le début de la « révolution Sarkozy ».
-ensuite, la période de flottement entre l'élection de Sarkozy et la rentrée des politiques, période de transition entre les projets annoncés par le président et ses réelles actions
-enfin, l'image de la France en fin d'année 2007.
[...] Bien sûr, on n'associe pas toujours le président avec ses habitants, George Bush avec les Américains, Angela Merkel et les Allemands, Vladimir Poutine et les russes Mais le président est tout de même porteur d'une grande partie de l'image du pays à l'étranger, du moins en politique. Pendant la période de campagne électorale, la France a montré plusieurs facettes, plusieurs personnalités, et plusieurs dirigeants possibles. La campagne électorale a été suivie dans le monde entier, et globalement, aucun candidat n'avait la préférence des médias ou des politiques étrangers. Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy, peu importait, le fait est que le vainqueur allait apporter un changement radical par rapport à Jacques Chirac. [...]
[...] (si oui, de quelle manière 2. Entre attente, espoir et crainte Le deuxième point s'attarde sur les perceptions de la politique de Nicolas Sarkozy dans le monde, entre crainte, espoir et attente. Les relations entre Sarkozy et les Etats Unis, puis face à l'Europe et avec l'Afrique vont être plus particulièrement abordées Sarkozy et les Etats Unis A cause de son penchant pour les Etats-Unis, le président est surnommé Sarkozy l'Américain Sa visite à Washington le 6 et 7 novembre dernier, a permis de réconcilier officiellement la France et les Etats-Unis après les années de tension[6]. [...]
[...] Son activisme agace certains Européens, comme les Allemands, qui le traitent de vantard dans l'hebdomadaire Die Zeit. La presse allemande considère la politique de Sarkozy comme un ouragan avec 3 priorités : soigner l'identité nationale des Français, attaquer le consensus financier en Europe et réclamer un rôle directeur à la France dans tous les conflits mondiaux L'image que les Allemands ont de Sarkozy balance entre fascination, surprise et irritation grandissante Ainsi, le 24 septembre dernier, Libération publie l'article Sarkozy l'Américain vu d'ailleurs qui fait un tour du monde de la sarkolatrie et de la sarkophobie Les médias russes comparent Vladimir Poutine à Nicolas Sarkozy et font le rapprochement entre les deux hommes Ils ont en commun leur petite taille, une sorte de complexe napoléonien, un discours parfois populiste et représentent une rupture avec le système politique qui les a précédés. [...]
[...] En effet, John Laughland, écrivain britannique et éditorialiste du Wall Street Journal Europe, affirme que la chute de l'image française remonte au milieu des années 70 puis s'est accélérée avec les mandats de François Mitterrand et de Jacques Chirac : La dégradation des images de la France dans le monde devient visible au milieu des années 1970 et s'accélère avec les élections de François Mitterrand à la présidence de la République, en 1981 et 1988. Depuis, la France a perdu son chemin. Cela se voit aussi bien dans le domaine intérieur qu'en matière de politique étrangère, parce que ce sont les deux côtés de la même médaille. Sous Mitterrand, il n'y avait plus de véritable recherche d'un leadership de la France. A la fin de ses deux mandats, il était impossible de dire quel projet il incarnait. Le politique a disparu, parce qu'il ne représentait rien d'autre que son ambition de pouvoir personnel. F. [...]
[...] C'est pourquoi le terme de peoplelisation a fait son entrée dans la politique. Le président n'hésite pas à s'afficher en famille de manière décontractée, ou simplement en train de faire son jogging. Il est perçu comme un homme dynamique et déterminé, mais surtout comme un briseur de traditions voire un révolutionnaire par les mots Dès lors, la France est vue sous un jour nouveau, à l'image de son leader. Les médias étrangers, essentiellement britanniques et américains, voient en Nicolas Sarkozy une copie de Margaret Thatcher sans les jupes, ou parfois une copie de John F. [...]
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