Histoire et sociologie des partis politiques français depuis 1945, fiche de science politique de 17 pages
Comprendre à partir de quatre exemples principaux un certain nombre de logiques qui ont trait aux organisations partisanes. Le déclin du PCF, les divisions partisanes des gaullistes, la naissance d'un parti politique avec le FN, et la construction d'une hégémonie à gauche avec le PS.
[...] le niveau local Les partis politiques sont tous structurés de la même manière. On a un état-major, puis ce que l'on appelle souvent des fédérations qui regroupent sur le département les différents niveaux locaux que l'on trouve soit de manière géographique ou parfois des possibilités au niveau local d'avoir des groupements par lieux (entreprises ou écoles). Au niveau national, l'organisation des partis est à peu près identique partout. Tous les états-majors des partis politiques sont calqués sur un même modèle et ce modèle d'organisation est celui qui correspond en général aux modèles d'organisation du pouvoir démocratique en France mais aussi dans les principales démocraties occidentales. [...]
[...] Cela correspond en fait à la représentation d'une catégorie de la population et que cette base sociologique des partis permet aussi d'expliquer leurs transformations organisationnelles. C'est-à-dire l'idée est ici de mettre en lien les transformations sociales et les transformations sociologiques des partis politiques et de les mettre en lien avec les transformations organisationnelles. Nous aborderons quatre grands partis : le PC, les gaullistes, le PS et le FN, en essayant justement de faire le lien entre les transformations organisationnelles majeures de ces organisations et les transformations de leur base sociales. [...]
[...] Cela durera jusque dans les années 1950. On a donc un parti qui est bien installé, qui va exalter l'ouvriérisme, le PC monopolise en quelque sorte la représentation des ouvriers en politique. Le pc participera rapidement et de manière fugace en 1947 au gouvernement, mais il rompt l'accord de tripartisme en 1947 et s'engage alors dans une politique de lutte contre les institutions de la quatrième République. Cette politique d'opposition se manifeste en 1947 par des grandes grèves mais aussi par des campagnes qui sont menées régulièrement contre la politique de la quatrième République. [...]
[...] En 1981, François Mitterrand gagne l'élection présidentielle, même s'il n'a pas le soutien des communistes. On dit même en 1981 que dans les sections communistes il fallait voter Valéry Giscard d'Estaing. Il n'empêche que le gouvernement que forme François Mitterrand en 1981 est un gouvernement qui comprend quatre communistes, et deux radicaux de gauche : c'est donc un gouvernement d'Union de la Gauche. C'est le gouvernement Mauroy. En 1983 est nommé un premier ministre, le plus jeune que la France ait connu, Laurent Fabius, et ce tournant va marquer aussi un tournant idéologique fort, puisqu'on le verra c'est le fameux tournant de la rigueur, très important. [...]
[...] Toujours le même problème de la droite en France. L'audience du parti va s'étioler, les élections municipales marquent un sévère revers pour le RPF qui perd la moitié de ses élus. Les effectifs tombent à et face à cet échec De Gaulle se retire du mouvement en 1954 et met le parti en sommeil à partir de 1955. L'organisation militante se délite et certains gaullistes forment le Centre National des Républicains Sociaux qui sera dirigés par Chaban-Delmas mais qui n'aura pas un très grand succès. [...]
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