Histoire de la Pensée Politique de l'antiquité à 1789

Résumé du document

Histoire de la Pensée Politique de l'antiquité à 1789

Extraits

[...] Séparation marquée par la volonté de différencier empereur et religion 1. Le message évangélique Jusqu'alors les religions ne prétendaient pas au monopole de la vérité et des dieux. Le message évangélique original, qui oppose le christianisme aux autres religions qui dominent comme le judaïsme, propose l'idée d'un dieu unique pour tous alors qu'avant, chaque religion avait ses dieux et ne cherchait pas à les imposer aux autres. Le christianisme a donc une dimension différente car il ajoute l'idée de l'extension de la religion à toute l'humanité, de transmettre le message de Dieu à tous. [...]

[...] Le retour de l'Etat 1. Les événements politiques La papauté avait profité de l'éclipse du pouvoir temporel et de la disparition de l'Etat ; ainsi, l'Eglise s'immisce dans des domaines autres que les siens et intègre de ce fait des éléments laïcs. Elle se mêle de questions diplomatiques, juridiques, sociales A partir des XIIème, XIIIème siècles, une pensée laïque refait surface et oppose les éléments religieux et civils. Saint Thomas d'Aquin va être l'un de ceux qui marquent le transition entre une société dictée par la religion chrétienne et la société qui se dirige elle-même. [...]

[...] Dans le sens du pouvoir absolu, le monarque a tous les pouvoirs, qu'il impose à tous. L'idée d'origine populaire du pouvoir est présente au XVIIème siècle, le roi gouverne son royaume au nom du peuple (mais sans demander son avis à celui-ci L'esprit des lois au XVIIème siècle présente quelques aspects signifiants : - Ce régime admet des contrepoids aux procédures pour favoriser la concertation et limiter la marge de manœuvre du pouvoir (pour la noblesse, le clergé, les collectivités locales –villes et provinces-, les structures professionnelles). [...]

[...] La virtú, la force d'âme deviennent les vraies qualités. Cincinnatus, paysan romain et chef de guerre, revenait à ses champs après les victoires. Même si les paysans sont vaincus et concurrencés, le mythe du paysan persiste jusqu'à la Révolution Française. On se réfugie toujours dans son passé simple quand la société devient complexe. Le mythe de la solidarité des classes sociales : conception organiste de la société qui a des organes plus ou moins prestigieux, mais tout le monde a besoin de tous. [...]

[...] Selon lui, sans le Clergé, la puissance publique se retrouve sans contre- pouvoir pour la surveiller ; le prince doit donc respecter le droit de Dieu. Les monarchomaques sont des auteurs protestants dans la continuité de la doctrine protestante. Ils pensent aussi que dans le domaine politique, les gens doivent aussi se faire leurs propres opinions. Leur principale figure est François Holtman (réflexion sur le royaume de France). La tendance va évoluer jusqu'au XVIIIème siècle. Mais elle est interrompue avec les châtiments anti-protestants. [...]