Cours de Sciences politiques sur l'"Histoire des idées politiques". Ce cours a en particulier pour objet principal : "Marx, Lénine et Mao". Celui-ci a été réalisé à partir de notes de cours. Il s'attarde largement sur : "le marxisme de Marx, le marxisme d'Engels ainsi que sur Lénine et le léninisme " et ne traite qu'en introduction de Mao. Il permettra aux étudiants en droit, sciences politiques, sociologie d'avoir un outil de travail pour leurs dissertations.
[...] La raison léniniste, pas plus que sa politique, n'est spéculation : elle est instrument de lutte. La doctrine de Marx est d'une force sans limite rappelle-t-il, car la science a pour lui valeur d'efficacité : La théorie est un guide pour l'action et sans théorie révolutionnaire pas de combat révolutionnaire. Il faut donc se battre contre ceux qui n'acceptent pas complètement l'âme vivante du marxisme, la lutte des classes et la dictature du prolétariat. Lutte radicale dans la théorie et théorie de la lutte radicale, le léninisme est, dans son texte et ses œuvres, combat et guerre. [...]
[...] Nulle dichotomie entre les deux car, avant comme après 1917, Lénine écrit et parle sans relâche. Sociologue, philosophe, stratège, moraliste, critique d'art, chef de parti, dictateur, dirigeant de la IIIe Internationale, il s'exprime sur le refus des Anglais de construire le tunnel sous la Manche, où il voit un signe de la barbarie capitaliste, sur Léon Tolstoï, qu'il considère comme un miroir de la Révolution russe, et il rédige l'article 58 du Code pénal soviétique qui autorisera les déportations massives ou il bâtiment, avec les conditions d'adhésion à l'Internationale, les fondements du mouvement communiste. [...]
[...] Il va créer la République populaire de Chine. Mao et la lutte anti-impérialiste au niveau international. Mao va aussi continuer la lutte contre l'impérialisme au niveau international en soutenant une partie de la Corée. [De ce point de vue, Fidel Castro est l'un des plus grands adeptes de Mao. De la Montagne, en décembre 1959, il prend le pouvoir à Cuba. Puis il envoie Che Guevara faire la révolution dans d'autres pays. Mao, le parti communiste et la révolution culturelle. [...]
[...] Il est donc un instrument, un moyen pour dominer mater en dernière analyse par la force la classe exploitée. Toutefois, Marx et Engels avançaient aussi des analyses plus nuancées, avec une perception moins instrumentale de l'Etat : ils reconnaissent que, dans certaines périodes, le pouvoir étatique peut assumer une plus grande autonomie par rapport aux classes en conflit et jouer un certain rôle arbitre ou médiateur : c'est le cas de la monarchie absolue des XVIIe et XVIIIe siècles, du bonapartisme du Premier et du Second Empire, et du bismarckisme en Allemagne. [...]
[...] Chez Marx, la notion de dictature du prolétariat est assez vague. En fait, c'est tout le peuple qui dominera, donc ce ne sera pas vraiment une dictature. Ce que Lénine mettra en œuvre, ce sera une dictature du parti communiste sur le prolétariat, la dictature du parti qui aura réalisé la révolution. Trotski critiquera cette dernière conception de Lénine. En novembre 1917, les bolcheviks, extrêmement peu nombreux mais bien organisés, prennent le contrôle de la Russie. Une fois au pouvoir, ils mettent en place une propagande efficace. [...]
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