Situé au nord de la péninsule arabique, l'Irak est surnommé le pays des deux fleuves en raison de la présence de deux fleuves stratégiques sur son territoire, le Tigre et l'Euphrate. Ceux-ci expliquent peut-être en partie pourquoi le territoire irakien a toujours été une zone convoitée et
d'influence. L'Irak recouvre une grande partie de l'ancienne Mésopotamie. Sa capitale, Bagdad a été la cour du califat Abasside et plaque tournante du commerce au Moyen Orient durant le Moyen-Age.
Ce territoire apparaît comme d'autant plus stratégique suite aux découvertes des grandes ressources pétrolifères durant l'ère moderne (les troisièmes plus grandes réserves de pétrole au monde). L'Irak est également l'un des pays fondateurs et membre de l'Opep. Mais le pays est
traversé par de multiples divisions. Tout d'abord, il est marqué par une dichotomie religieuse. La population irakienne est en grande partie musulmane divisée entre chiite et sunnite, à majorité chiite.
A noter que le chiisme est la religion d'état de l'Iran voisin. Il est également marqué par des divisions ethniques. Il y a trois ethnies principales : arabes, turcs et turkmènes. Des minorités y sont présentes, en particulier la minorité kurde, mal intégrée, opprimée comme on le verra plus tard et le sentiment d'appartenance tribale y est très marqué.
[...] Au début de l'année 1981, l'armée iranienne lance les contre offensives Kerbela 1 et la quasi totalité du territoire iranien est libérée au début de l'année suivante. En Juin 1982, alors que la ligne de conflit s'est stabilisée au niveau de la frontière, l'Irak décrète un cessezle-feu qui aurait pu mettre fin au conflit mais l'Iran veut sa revanche et va aller chercher les rétributions, les réparations que la communauté internationale ne lui donnera jamais. C'est l'enlisement. Le front va se maintenir ainsi, à la frontière et durant 6 ans, les combats meurtriers vont continuer. [...]
[...] La guerre contre l'Iran a endetté et affaibli l'Irak, incitant le régime baasiste à lancer un premier conflit contre le Koweït. Sauvé malgré l'écrasante victoire de la communauté internationale en réaction à son intervention militaire, ce régime devait tomber pour de bon suite à la guerre d'Irak lancée unilatéralement par les États-Unis dans un contexte de lutte exacerbée contre le terrorisme. Ces liens entre ces conflits illustrent le caractère hautement sensible et stratégique de la région mais aussi les combats économiques, politiques et surtout militaires qui s'y jouent pour le pétrole. [...]
[...] Les guerres du Golf - étude comparée des conflits modernes en Irak sous la dictature de Saddam Hussein Les guerres du Golf : Etude comparée des conflits modernes en Irak sous la dictature de Saddam Hussein. Introduction : Situé au nord de la péninsule arabique, l'Irak est surnommé le pays des deux fleuves en raison de la présence de deux fleuves stratégiques sur son territoire, le Tigre et l'Euphrate. Ceux-ci expliquent peut-être en partie pourquoi le territoire irakien a toujours été une zone convoitée et d'influence. [...]
[...] Les conséquences sanitaires et humanitaires de cet embargo mondial, de cette mise à l'écart de l'économie sont terribles, en particulier pour les civils. En effet, les conséquences de cet embargo seront surtout le gel du développement technologique et social du pays, l'impossibilité de l'État irakien de réparer les installations d'eau potable, une paupérisation du matériel médical dans les hôpitaux. En concomitance, il est mis en place une mission de l'ONU sur le désarmement irakien. Il est amusant de songer que ceux qui ont armé l'Irak dans les années 80 ont été les premiers à juger nécessaire d'envoyer une mission sur son désarmement. [...]
[...] Il a depuis reconnu qu'elles étaient en grande partie fausses. Le 19 mars, l'opération " Irak Freedom " est lancée. Elle s'achève le 1er mai 2003. C'est un succès militaire. Le régime de Saddam est tombé. On veut instaurer la démocratie et la prospérité en Irak. Cinq ans plus tard, on ne peut que constater l'embourbement des États-unis dans ce conflit. On assiste en effet à une montée du terrorisme et de l'insécurité en Irak au travers, entre autre, d'attaques à la voiture piégée qui rendent même Bagdad incontrôlée par la coalition américaine. [...]
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