Lorsque l'on évoque l'immigration clandestine en Europe, on fait souvent référence à l'Espagne avec le détroit de Gibraltar ou encore aux pays des Balkans. Cependant, depuis quelques temps, la Grèce est devenue le nouvel eldorado des immigrés.
Dans les années 1990, la Grèce a déjà dû faire face au problème de l'immigration illégale. En effet, avec l'éclatement de la Yougoslavie, des milliers de personnes ont pris la fuite pour arriver en Grèce sans papiers et demander simplement l'asile politique. De nos jours, l'immigration illégale en Grèce n'est plus la même. La volonté de fuir son pays est double. Certains migrants pensent que l'Europe leur offrira une vie meilleure que dans leur pays d'origine ; d'autres essayent de rejoindre leur famille déjà installée dans un pays européen.
[...] La nouvelle route consiste à passer par le nord de la Grèce, dans une région encerclée par la Bulgarie et la Turquie. Il s'agit de la région d'Orestiada. Mi-juin 2009, la région a vu son nombre d'arrestation de clandestins augmenter de 167% alors que les îles du nord connaissent une baisse de 50%. Selon le directeur de la police d'Orestiada, cette hausse constatée ces derniers mois s'explique par le fait que les côtes grecques sont désormais mieux protégées ; ce qui amène les passeurs à choisir d'autres routes. [...]
[...] Dans un premier temps, lorsque les clandestins arrivent en Grèce, ils sont incarcérés pour une courte durée puis ensuite relâchés avec une obligation de quitter le territoire dans les six mois qui suivent. Dans ces conditions, beaucoup d'entres eux restent sur le territoire et errent dans les villes. Le cas de certains n'est même pas traité. Ainsi, cela conduit à des situations difficiles à gérer pour le pays telles que le trafic de drogue ou la prostitution. En ce qui concerne la région d'Orestiada, la démarche administrative est la même, toutefois concernant le droit d'asile, la demande doit être traitée dans un délai d'un an. [...]
[...] Le gouvernement grec décide de prendre un ensemble de mesures pour tenter de faire face à ce nouveau phénomène. La première réaction de la Grèce a été de collaborer avec la Turquie afin de contrôler ce flux d'immigration. En effet, les immigrés qui arrivent en Grèce sont souvent passé par la Turquie au préalable. La Grèce accuse alors la Turquie de ne pas surveiller assez bien ses frontières et ça serait pour cette raison que les immigrés arrivent à atteindre la Grèce. [...]
[...] Concernant la Grèce, les clandestins sont d'origine différente. Ils viennent principalement des Balkans mais aussi du Proche-Orient (Irak, Afghanistan). En effet, la situation géographique de la Grèce fait que les clandestins qui arrivent ne sont pas majoritairement du continent africain. Toute l'attention étant portée sur l'Espagne, il était alors intéressant de passer par la Grèce afin d'atteindre les autres pays européens. De plus, comme le pays est composé de nombreuses îles, les personnes ont le choix 1 entre les routes maritimes et les routes terrestres. [...]
[...] En effet, avec l'éclatement de la Yougoslavie, des milliers de personnes ont pris la fuite pour arriver en Grèce sans papiers et demander simplement l'asile politique. De nos jours, l'immigration illégale en Grèce n'est plus la même. La volonté de fuir son pays est double. Certains migrants pensent que l'Europe leur offrira une vie meilleure que dans leur pays d'origine ; d'autres essayent de rejoindre leur famille déjà installée dans un pays européen. Le problème de l'arrivée d'immigrés illégaux en Grèce est le même qu'en Espagne. Généralement, les immigrés sont victimes de trafic humain. [...]
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