Science politique, faits politiques, école libre des sciences politiques, science sociale, neutralité axiologique, ambition de systématisation, sociologie politique
La science politique, c'est la science des faits politiques, elle n'a pas le monopole du discours et de l'analyse sur son objet. A la différence d'autres discours, la science politique prétend dispenser un discours savant sur la politique. Elle adopte la démarche scientifique qui consiste à construire son objet de recherche, émettre des hypothèses, et pour les tester mettre en oeuvre des méthodes scientifiques.
[...] Les entretiens permettent dans une approche compréhensive de comprendre la motivation des acteurs, reconstituer leur trajectoire sociale quel est leur parcours, et objectiver leur système de valeur et de représentation. L'observation directe qui est très valorisée en science politique. La politique est un monde de pratique. Les politistes cherchent à observer les interactions sur lesquels les individus sont pris. Les archives : la science politique est de plus en plus simple à l'historicité des phénomènes politiques. On ne peut pas comprendre le présent sans faire le détour par le passé. [...]
[...] Machiavel développe une vision plus froide de la politique comme : la politique est la lutte pour le pouvoir. En 1513, il écrit : la politique est la somme des moyens nécessaires pour accéder au pouvoir pour s'y maintenir et pour en user de la manière la plus utile possible Il étudiait la politique telle qu'est elle plutôt que telle qu'on voudrait qu'elle soit. Il analyse la mécanique du pouvoir c'est-à-dire ce qui explique les relations de pouvoir, la conquête du pouvoir, la défaite au pouvoir. [...]
[...] Mais les conclusions auxquelles la science politique parvient peuvent aussi aider les acteurs qui lisent la science politique à mieux comprendre les logiques de domination qui existent dans le régime démocratique par exemple. [...]
[...] Il est aussi citoyen et en général citoyen politisé, il vote, il a des valeurs et croyances, un rapport de proximité à la politique qui l'a conduit à embrasser cette vocation professionnelle. Le politiste va faire une socio-analyse. Il ne doit pas universaliser le rapport qu'il a à la politique sur le rapport que les autres ont à la politique. Weber était engagé politique, il exprimait ses opinions politiques dans la presse. On peut concilier production de jugement de faits et convictions normatives. La difficulté est aussi la question du langage (les mots employés en science politique sont souvent les mots qu'utilisent les hommes politiques). [...]
[...] la démocratie apparaît en Grèce, cette démocratie va susciter beaucoup de réflexion et la question dominante de l'époque est la question du meilleur régime que doit adopter une société donnée. Pour Platon, c'est à la philosophie de définir le bon régime. C'est ce qu'il appelle la cité idéale, il considère que le philosophe a une mention politique essentielle, on parle de la figure du philosophe roi. Platon a une vision peu démocratique du régime politique. Ce n'est pas le peuple qui dit ce qui est bon. [...]
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