Présentation de Sciences politiques niveau Licence sur l'empire ottoman de l'antiquité et ses relations avec les puissances occidentales.
[...] En 1839, Abdul Méjid fait reconnaître l'égalité politique de tous les citoyens et ce, peu importe la religion. En 1845, l'enseignement devient obligatoire et deux ans plus tard, on assiste à l'application d'un système judiciaire moderne où l'on se défend avec un avocat. L'empire ottoman vivait entre le monde occidental, le monde arabe, l'Asie et l'Afrique. La constitution et les tanzimats sont suspendus par Abdul Amid (sultan) en 1876, sultan, et reviendront en 1908. Dans l'islam, on ne parle pas de nations ou de nationalités. [...]
[...] Il faut parler des Ottomans parce que leur esprit et leur influence continuent. L'histoire est liée à la civilisation, à la tradition, à la religion et à l'interprétation des faits et évènements. Les évènements traumatisants qui ont bouleversé la physionomie politique de toute la région, le démembrement de l'empire ottoman marque une rupture de l'équilibre qui engendre une situation de précarité ouvrant la voie à des crises successives. Les Ottomans ont construit leur empire dans les années 1200 mais leur influence est restée jusqu'en 1818. [...]
[...] La présence des Chrétiens et des Juifs est aussi sous la protection du sultan. On les appelle les sujets (ils n'ont pas le titre de citoyens). Pour que le sultan gère cet immense empire, il attribue des titres, dont certains sont encore très influents aujourd'hui. Ces titres sont héréditaires. Titres L'empire a divisé le territoire en provinces. À la tête de chaque province, il y avait un pacha. Pacha : titre honorifique accordé à des gens ayant rendu service à la porte sublime. [...]
[...] Moutassarif : Un gouverneur plénipotentiaire au petit Liban. Ce titre continue de 1861 à 1918. Suite à des combats et querelles, presque mots Chrétiens durant la guerre civile au Liban provoquent l'intervention des pouvoirs occidentaux et demandent la mise en place d'un gouverneur chrétien. Il avait l'approbation des six superpuissances de l'époque ainsi que de l'empire. On a rendu ridicule l'empire ottoman. Wally : Gouverneur d'une province. Vizir : Ministre Dimmy : Sujets (non-musulmans sous la protection des musulmans) Pachalik : Gouverneur d'une province. [...]
[...] Étant donné qu'ils manifestaient un désir important de s'européaniser, les Européens les ont obligés à opérer des réformes constitutionnelles et à veiller à l'assainissement de la fonction publique. Ils sont donc entrés au Proche-Orient par la voie de l'Islam, mais en sont ressortis par la voie de l'arabisme, étant donné les manifestations nationalistes qui ont eu lieu contre ces interventions étrangères et en vue de protéger les minorités. Les Ottomans ont donc eux- mêmes ouvert la voie de l'arabisme. Gérard Khoury, Le démembrement de l'Empire ottoman : question d'Orient ou d'Occident? dans Antoine Sfeir (dir.), Les nouvelles questions d'Orient, p. 13. [...]
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