Le nom officiel du Venezuela est la République bolivarienne. Sa superficie est de 912 050 km² (1,5 fois la France). Sa population compte 28,8 millions d'habitants, est très jeune (30% de moins de 15 ans) et catholique à 95%. Sa capitale est Caracas et sa monnaie est le bolivar. Lorsque Hugo Chavez est élu Président du Venezuela en 1998 (avec 56% des voix), il représente un immense espoir, portant un projet de démocratisation sociale via la mise au service de l'économie pour le peuple. En 2002, le gouvernement de Chavez subit une tentative de coup d'État, à la suite de laquelle le pouvoir est renversé pendant deux jours ; les États-Unis et la présidence espagnole de l'Union européenne reconnaissent immédiatement le gouvernement putschiste, ce qui marque le conflit idéologique radical qui oppose Chavez aux pays occidentaux et surtout aux États-Unis depuis lors. Cette tension entre les succès accomplis pour les conditions de vie de la population vénézuélienne et l'anti-américanisme radical détermine la politique de Chavez, et donc celle du Venezuela depuis plus de dix ans.
[...] Le projet politique de Chavez, soutenu par la rente pétrolière, a permis une amélioration notable des conditions de vie de la population A. Un projet politique soutenu par la rente pétrolière Un projet politique ambitieux : la révolution bolivarienne Depuis son arrivée au pouvoir, Chavez revendique l'instauration d'un socialisme du XXIe par un processus de transformation sociale et politique, qui vise notamment à garantir l'indépendance économique du Venezuela et ainsi à mettre fin à l'hégémonie des Etats--‐Unis sur le continent américain et à bâtir une diplomatie sud--‐sud. [...]
[...] La compagnie pétrolière PDVSA contribue à 30% du budget de l'Etat. C'est ainsi que la rente pétrolière finance l'intégralité des programmes sociaux, certaines nationalisations et la coopération régionale et internationale au sein de l'ALBA (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique).Ces ressources énergétiques font du Venezuela la 4e puissance économique d'Amérique latine, après le Brésil, le Mexique, et l'Argentine (croissance annuelle moyenne du PIB de entre 2000 et 2010 ; PIB/hab 290 Mds$). Le pétrole lui permet aussi de disposer d'une influence sur certains états de la région, dans le cadre de l'accord Petrocaribe : un accord de coopération énergétique est conçu comme une entité multilatérale vouée à diminuer les inégalités d'accès aux hydrocarbures, grâce à un schéma d'échanges favorables, équitables et justes entre les pays de la région Le Venezuela pratique des tarifs préférentiels à certains Etats d'Amérique centrale et des Caraïbes. [...]
[...] Mais en 2006, le Pérou et la Colombie signent des accords de libres --‐échange avec les États Unis, et Chavez décide de quitter la CAN pour rejoindre le Mercosur (pour lequel il est toujours en cours d'intégration, car le Paraguay n'a pas encore ratifié le traité d'adhésion), alors même que les USA sont le premier partenaire commercial du Venezuela (1er client avec 49% et 1er fournisseur avec 37%). Ce départ a porté un coup très préjudiciable à la CAN, puisque le Venezuela représentait le tiers de la puissance économique du bloc. Une politique anti américaine radicale qui décrédibilise la diplomatie vénézuélienne. [...]
[...] L'État a du mal à endiguer le trafic de drogue et la corruption. Tous ces facteurs entravent le développement du tourisme, qui représenterait pourtant une alternative intéressante à l'économie pétrolière. L'économie vénézuélienne repose presque exclusivement sur ses ressources pétrolières (la part des exportations hors pétrole s'est considérablement réduite ces dernières années), et est donc extrêmement sensible à la conjoncture et à la fluctuation des prix. Ainsi, la crise a entrainé des difficultés économiques très importantes, avec des taux d'inflation de plus de 25% depuis 2009 ; le Venezuela a dû procéder à des dévaluations monétaires et aggravé sa dette auprès de la Chine. [...]
[...] La géopolitique du Venezuela Le nom officiel du Venezuela est la République bolivarienne. Sa superficie est de fois la France). Sa population compte 28,8 millions d'habitants, est très jeune ( de moins de 15 ans) et catholique à Sa capitale est Caracas, et sa monnaie est le bolivar. Lorsque Hugo Chavez est élu Président du Venezuela en 1998 (avec des voix), il représente un immense espoir, portant un projet de démocratisation sociale via la mise au service de l'économie pour le peuple. [...]
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