En 2010, l'Afrique du Sud (AS) a été le premier pays du continent africain à accueillir la Coupe du monde de football. Cet avènement témoigne du statut international que l'AS a su retrouver depuis la fin de l'Apartheid. Après plus de vingt années d'isolement diplomatique et une économie exsangue, l'AS tente d'acquérir un rôle régional et international en tirant parti de sa position stratégique en Afrique et en se rapprochant des pays émergents. Elle a engrangé des résultats incontestables, mais continue cependant à faire face à de nombreux défis internes et est concurrencée par des pays asiatiques, latino-américains, voire africains, lui disputant un rôle prééminent sur la scène internationale.
[...] La bourse de Johannesburg est la 13e place financière mondiale et la première d'Afrique. II) Pour autant, l'Afrique du Sud n'a pas encore totalement acquis le statut de puissance régionale ou internationale, car elle fait face à des défis en interne et sur la scène internationale. Malgré l'avènement de la démocratie et de la réconciliation, l'Afrique du Sud fait encore face à de nombreux problèmes internes. La mise en place d'un régime démocratique par la réconciliation a souvent été présentée comme un exemple sur la scène internationale. [...]
[...] Les pays occidentaux tardent à rompre les relations avec l'AS, mais après les répressions brutales des émeutes de Soweto en 1976 puis des soulèvements de Sharpeville et Port-Elisabeth en 1985, les sanctions de la CEE et de la communauté internationale se renforcent. Après 1994, l'Afrique du Sud a conquis une nouvelle place sur la scène africaine diplomatiquement et économiquement. Une réintégration régionale. Frederik de Klerk annonce officiellement l'abandon des piliers de la politique d'Apartheid en 1990, l'année où Nelson Mandela est libéré après 26 années de prison. La totalité des lois ségrégationnistes est abrogée en 1991 et les partis d'opposition sont autorisés. [...]
[...] Il avait rallié à sa cause plusieurs milliers de jeunes qui s'étaient rassemblés devant les bureaux du parti à Johannesburg lorsque la procédure disciplinaire contre Melana avait été entamée. Il a été exclu de l'ANC en février 2012. Des défis internes restent à relever. L'AS connait d'importantes difficultés sociales. C'est un des pays où les inégalités sont les plus fortes : le coefficient de Gini était proche de 0,66 en 2010. Entre 1994 et 2010, la part du revenu total détenu par les 10% les plus riches est passée de 45 à 50%. [...]
[...] Cette diplomatie de l'AS en faveur des grands émergents est confortée par son adhésion au groupe des BRICS le 14 avril 2011. Si l'AS occupé une place dominante au sein du continent africain, elle n'est qu'au 27ème rang mondial en termes de PIB, loin derrière l'Inde ou le Brésil et sa population de 50 millions d'habitants n'est pas comparable à la Chine et demeure près de trois fois inférieure à celle de la Russie et de quatre fois inférieures à celle du Brésil. [...]
[...] Elle a de nombreuses ressources minières : diamants de la production mondiale, 5e place mondiale), or ( de la production mondiale, 1er place mondiale), platine de la production mondiale, 1er place mondiale), uranium ( de la production mondiale, 8e place mondiale), charbon ( de la production mondiale, 5e place mondiale). Le PIB de l'AS est de 364,4 milliards USD en 2011 soit plus de 40% du PIB de l'Afrique subsaharienne. Son taux de croissance en 2011 était de contre en 2010 et en 2009. [...]
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