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À la fin 19e siècle, Rudolf Kjellén qui a écrit « géopolitique », il y définit cette science comme « science de l'état ou organisme géographique ». Un État est une entité dans l'espace, c'est-à-dire comme un pays, un territoire...
C'est donc une observation des relations d'un État avec l'extérieur. Il y a alors une volonté de ne plus avoir « d'espace blanc ». On révèle alors la réalité du monde.
Kjellén a été influencé par Frédérich Ratzel, qui est le père de la géopolitique. Selon Ratzel l'État est un être vivant qui a une peau semblable à la frontière, qui va s'adapter aux besoins des organismes, au détriment du voisin. Cela renvoie à la théorie de l'espace vital qui est le fondement idéologique du 3e Reich. Ce sont eux qui ont fondé la géopolitique.
[...] Ils ont fait avancer la géopolitique avec l'analyse des échelles. Le courant porté par Stéphane Rosière est beaucoup plus géo-historique. On comprend le présent par le déroulé du temps. Festival de géopolitique de Grenoble, avec vision intéressante : vision libérale / ultra libérale. À retenir : Ce sont des approches très politiques de la géopolitique de la fin du 19ème siècle jusqu'à la seconde guerre mondiale. Il faut attendre la fin des années 60, pour avoir une réhabilitation de l'approche géopolitique en tant qu'approche scientifique. [...]
[...] Pensées politiques, idéologies. Populations, histoire, identités, langues, territoires > complexe. Croyances (fondamentale), religions, les représentations. Organisation physique du territoire (ex : État sans accès à la mer : enclavés). Ils auront des conditions différentes dans leur structuration. Les ressources « naturelles ». Économie, entreprises. Médias et ressources numériques. La dimension holistique impose de croiser des données extrêmement variées et pas toujours facile à comparer. Il nous manquera toujours des visions différentes pour avoir une vision objective. On n'est pas « totalement scientifique ». [...]
[...] Un État est un enjeu de pouvoirs : Métropolisation/mondialisation/ États. Fédéralisme/pouvoirs locaux. Géographie électorale. Mouvements politiques/Mouvements terroristes, religion (genre et virilisme). En réalité, l'approche idéologique religieuse est un « prétexte », car ces hommes ne se considèrent pas comme des hommes en tant que telle, leur vie n'a aucun sens, ils se sentent inutile et c'est à travers le terrorisme qui vont se considérer comme « héros » et se sentir important. Enjeux économiques/pouvoirs/mafia. Finalement, des tensions entre les acteurs apparaissent. [...]
[...] Ils ont la vision du monde par la mer. La géopolitique de Mackinder est à replacer dans une perspective de concurrence entre la puissance maritime britannique et la puissance allemande qui à travers son contrôle de la Mitteleuropa tend vers le contrôle du heartland. Pour lui on évalue le degré de puissance par la capacité à maitriser le commerce, c'est le PIB qui reflète la puissance . Il a une vision très dynamique de l'histoire, voit l'histoire en mouvement et non pas déterminisme comme Ratzel, forme de non déterministe, les relations extérieures vont évoluer. [...]
[...] Les travaux des historiens font partis de la géopolitique. La sociologie politique, où l'international est traduit de fait de l'intergouvernemental (Les relations entre les gouvernements), donc une vision limitée de la pluralité des acteurs. C'est une vision assez restreinte des acteurs politiques. La géographie politique. Organisation des pouvoirs et des territoires à la surface de la terre. Le découpage social de l'espace dans les relations de pouvoir. Le révélateur : l'analyse de la cartographie électorale. On voit par la géographie, qu'on s'intéresse à des échelles infra-étatiques. [...]
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