Le G7 est le groupe de discussion des 7 pays considérés comme les plus puissants économiquement du monde : France, USA, Japon, Allemagne, RU, Italie et Canada. Le G6 est crée en 1975 mais l'intégration du Canada est rapide en 1976. Le G7 n'existe plus à proprement parler aujourd'hui mais on parle du G8, depuis l'intégration de la Russie en 1998.
Les dirigeants des pays du G8 se réunissent chaque année lors d'un sommet réunissant les chefs d'État ou de gouvernement, ainsi que les présidents de la Commission et du Conseil européens (ainsi que pour certaines activités, des représentants d'autres pays ou d'autres unions internationales, invitées à participer).
Le G7 n'a pas de structure officielle, ce n'est pas une institution ni une organisation internationale, elle réunit les dirigeants des pays membres pour traiter des questions économiques et financières de manière informelle.
La nécessité de la formation d'un tel groupe s'est fait sentir face justement aux troubles qui accompagnent le monde économique d'après guerre : flottement des changes car difficulté d'établir un nouveau régime monétaire international, et crainte face à une menace éventuelle de la libéralisation des échanges. A cela s'ajoute la première réapparition forte de l'inflation après la guerre, le ralentissement de la croissance et la première émergence en Europe d'un chômage conséquent qui ne semble pas se résorber.
Le contexte est donc bien un contexte de crise, et c'est d'ailleurs ce qui caractérise dans son principe la création du G7. L'empreinte de l'urgence et du besoin de nouveauté est omniprésente dans son institution. Mais quelles réponses a-t-il amené aux désordres contemporains, et surtout celles-ci sont-elles toujours pertinentes dans l'état économique international actuel ?
[...] Conclusion En somme, le G7 doit surtout sa pérennité à sa structure atypique, même s'il s'est standardisé au fil du temps. En effet, son essence non autoritaire lui a paradoxalement permis à plusieurs reprises d'avoir plus d'influence que les organisations instituées et officielles. De là à dire qu'il est une solution aux désordres monétaires, il faut rester prudent, dans la mesure où s'il a été une réponse relativement satisfaisante aux troubles économiques et financiers contemporains à sa création, il souffre aujourd'hui d'une adaptation insuffisante au contexte actuel. [...]
[...] Si l'influence du G7 est indéniable, elle est tout de même inférieure aux espérances. Plusieurs explications à cette déception : le scepticisme de certains participants (Européens autres que français). De plus, le G7 doit rester prudent quant à son positionnement sur la scène mondiale qui n'accepterait pas l'officialisation d'un directoire mondial et en particulier les autres groupes similaires comme le G10. D'où en parallèle, un problème d'autorité, même si le terme est impropre, car le G7 peut avec difficulté imposer sa manière de voir à la communauté internationale. [...]
[...] Le chômage connaît alors une hausse importante. - Création du G7 : En 1973 survient le choc pétrolier qui est à l'origine de la conférence de l'énergie à Paris en 1975 où apparait un mécanisme clé du G7. Il s'agit des représentants personnels pour chefs d'État et de gouvernement pour qu'ils parlent entre eux (sherpas), confidentiellement. Raymond Barre sera le premier représentant français. L'origine du G7 est donc liée à une situation économique en crise, mais aussi à la volonté des grandes puissances de réaffirmer leur pouvoir et leur contrôle sur l'économie mondiale. [...]
[...] Transition : Le G7 est l'organe par excellence qui permet le passage d'une politique prise au niveau local, à ses conséquences internationales. En effet, c'est le moment privilégié où les Chefs d'État peuvent confronter les effets de leur politique au niveau mondial. Dès lors, le G7 se diversifie et du même coup d'une organisation solution à la crise, il devient un organe qui définit la ligne directrice des politiques d'organisations internationales comme le FMI ou l'OMC. II/ Cependant, à bien des égards, cette réponse semble insuffisante Un bilan paradoxal sur le long terme D'une part, la fonction du G7 ministériel demeure quant à la coordination économique et financière : elle continue de réagir sur les désordres dans les domaines autres que les taux de changes, par exemple lors de la crise mexicaine de 1995 ou des périodes difficiles dans la gestion de la dette des PED dans les années 80 (1982, 1986). [...]
[...] Une monnaie devient donc une marchandise qui varie chaque jour au gré de l'offre et de la demande. En avril 1974, les faillites de la First National Bank de San Diego et de la Herdstadt & Frankfurter Handesbank, deux banques considérées comme solides, démontrent à l'évidence que le système monétaire est devenu très instable. - Le choc pétrolier approfondit la crise Le flottement généralisé des monnaies dès 1973, sonne non seulement le glas du système monétaire de Bretton Woods, mais va aussi donner l'occasion aux pays de l'OPEP d'affirmer leur contrôle sur le marché du pétrole en provoquant une crise. [...]
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