Au début des années 1930, la France est en crise. C'est d'abord une crise économique qui va débuter des États-Unis en 1929 est s'étendre au monde entier. La France étant à l'époque un pays avec près de 50% de la population active rurale, elle ne se subit donc que le contrecoup de la crise en 1931. La France connait aussi une crise politique. Le mécontentement des populations s'est retourné contre le gouvernement instable. Les partis politiques quant à eux sont aussi limités : la droite est divisée de même que la gauche depuis le Congrès de Tours.
[...] Au total million de personnes ont manifesté à travers la France. La manifestation concrète du rapprochement entre le PR, le PCF et la SFIO a finalement lieu ce jour- là. C'est alors Victor Basch, président de la Ligue des Droits de l'Homme, qui lit ce serment : Nous faisons le serment solennel de rester unis pour désarmer et dissoudre les ligues factieuses. Pour défendre et développer les libertés démocratiques et assurer la paix humaine Le succès de cette manifestation et la volonté d'union populaire conduisent les dirigeants politiques à aller encore plus loin et à préparer une alliance électorale. [...]
[...] La France étant à l'époque un pays à près de 50% de la population active rurale, elle ne se subit donc que le contrecoup de la crise en 1931. La France connait aussi une crise politique. Le mécontentement des populations s'est retourné contre le gouvernement instable. Les partis politiques qu'en à eux sont aussi limités : la droite est divisée de même que la gauche depuis le Congrès de Tours. Au centre, les radicaux s'allient tantôt à gauche, tantôt à droite. De plus, les milieux politiques sont déconsidérés par des scandales politico-financiers comme l'affaire Stavisky. Ce climat favorise le renforcement des organisations d'extrême droite : les ligues. [...]
[...] Une nouvelle idéologie va apparaitre : l'antifascisme. Le 12 février, la CGT (socialiste) et la CGTU (communiste) décident d'une journée de grève générale à Paris et en province, tandis que la SFIO et le Parti communiste appellent à une manifestation parisienne mais à des endroits différents. Les deux cortèges (SFIO et PC) finissent par se réunir aux cris de unité ! Unité Cette journée marque donc le début d'un rapprochement entre les deux partis. On prépare les esprits à l'idée d'une union et d'un Rassemblement populaire. [...]
[...] Conclusion : On peut donc dire que malgré les efforts du Front populaire à mener une politique réformiste, il a plus ou moins réussi sa lutte contre les ligues. De par la loi instaurée et le décret qui suivra, la dissolution des ligues fascistes aura bien eu lieu. Mais celles-ci ont réussi à contourner les mailles du filet afin de continuer d'exister en se transformant en partis politiques. Ensuite, il faut préciser que pendant le temps où le Front populaire est resté au pouvoir, il a empêché pas mal d'attaques violentes de la part de l'extrême droite. [...]
[...] III/ L'arrivé du Front Populaire au pouvoir : une alliance contre les ligues durables ? Les débuts menaçants du Front populaire Il faut savoir qu'avant les élections, les débuts du Front populaire furent menacés par des attaques fascistes notamment avec l'attentat contre Léon Blum. En effet, le Président de la SFIO est victime d'un attentat commis par les adeptes de “l'Action Française” le 13 février 1936. Il est blessé. Cet incident pousse le Front Populaire à faire un décret pour dissoudre les ligues factieuses (suite à une loi déjà passée le 10 janvier 1936). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture