La Ve République répond à une conception particulière de la démocratie : la démocratie des technocrates. C'est-à-dire la mort de la souveraineté du parlement et l'émergence d'un pouvoir exécutif fort. Autant dans les conditions de rédaction que dans son application, la nouvelle Constitution tend à réduire le rôle de la représentation nationale (notamment le rôle des députés et des sénateurs) alors qu'elle valorise des hommes non élus, les technocrates. L'exemple de la carrière politique de Valéry Giscard D'Estaing illustre ce glissement de la classe politique. L'auteur relève précisément au niveau juridique comment le pouvoir législatif est limité puis rationalisé (...)
[...] François déplore que devant ce constat aucune réforme ne soit engagée. Il poursuit en démontrant que le président est illégitime alors que ces prérogatives sont immenses, il s'appuie sur l'exemple des présidentielles. Il porte une grave accusation : peut-on encore faire de l'élection présidentielle la véritable rencontre d'un homme et de la nation ? Pourtant c'est principe même de notre démocratie. - le fait majoritaire : le président de la République française et la majorité parlementaire appartiennent à la même couleur politique. [...]
[...] Où l'auteur y voit une faiblesse d'autre comme G. Carcassonne y voit une formidable preuve de vitalité et la possibilité pour ce régime de se moderniser encore une fois sans chuter. Aujourd'hui cela ce fait par l'intermédiaire des propositions de la commission Balladur. [...]
[...] La Ve République répond à une conception particulière de la démocratie : la démocratie des technocrates. C'est à dire la mort de la souveraineté du parlement et l'émergence d'un pouvoir exécutif fort. Autant dans les conditions de rédactions que dans son application, la nouvelle Constitution tend à réduire le rôle de la représentation nationale (notamment le rôle des députés et des sénateurs) alors qu'elle valorise des hommes non élus, les technocrates. L'exemple de la carrière politique de Valéry Giscard D'Estaing illustre ce glissement de la classe politique. [...]
[...] Ainsi pour l'auteur il est nécessaire de politiser le Conseil Constitutionnel. 5ème partie : Réformer ? Bastien François juge que l'instabilité des institutions de la IVe République est due à des facteurs extérieurs aux institutions (faiblesse de la discipline partisane, autonomie des groupes parlementaires par rapport aux partis Aujourd'hui il n'y a plus lieu d'avoir peur de cette instabilité chronique d'un régime parlementaire car ces facteurs extérieurs ont disparut. L'auteur reprend l'exemple de la dernière modification constitutionnelle d'importance (la réforme qui substitue au septennat le quinquennat) pour montrer les risques quelle comporte : appauvrissement du pluralisme politique, prédominance de l'élection présidentielle sur les autres scrutins. [...]
[...] François couplé à ses talents littéraires permettent de mieux appréhender un régime que l'on croit connaître de facto puisqu'on vit avec. En réalité B. François porte un éclairage nouveau et instructif sur ce régime : il privilégie un point de vue sociologique au point de vue juridique communément utilisé pour décrire le régime. Il en résulte un intérêt plus important pour le lecteur et une vision plus nuancée des grandes étapes de la formation et de la pratique de nos institutions. [...]
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