Aujourd'hui, il existe peu d'auteurs, peu de citoyens, pour venir remettre en cause le régime démocratique. La démocratie semble être le meilleur des régimes, le régime idéal ou tout du moins le « pire…. à l'exception de tous les autres ». (Winston Churchill)
La richesse, mais aussi la pluralité des formes étatiques démocratiques rend insaisissable la notion même de démocratie. Ce travail laborieux de définition a conduit Bernanos à penser que « le mot de démocratie a tellement servi qu'il a perdu aujourd'hui toute signification » . Pris dans son sens étymologique, le terme se scinde en deux racines grecques – demos et kratos- qui signifie littéralement « le pouvoir appartient au peuple ». De ce fait de ces simples racines se dégage deux principes, quant à la source et à la légitimité du pouvoir, cela revenant à dire que, dans une démocratie, le pouvoir n'est légitime que si celui-ci résulte de la volonté du peuple.
Schématiquement la démocratie peut se définir comme étant « le gouvernement auquel le peuple prend une part de plus en plus grande » (Alexis de Tocqueville), comme « la revanche des esclaves ». Dans une visée quelque peu plus politique, la démocratie se présente comme un modèle, à cet égard, sa plus célèbre définition reste celle de l'ancien président américain Abraham Lincoln, qui en 1863, déclarait sur le champ de bataille de Gettysburg, que « la démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » Cette formule est relativement importante dans la mesure où elle a été réutilisée par les constituants français le 4 octobre 1958 dans l'article 2 alinéa 5 de la Constitution française, cette formule constitue l'un des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
[...] Les fondements de la démocratie représentative Aujourd'hui, il existe peu d'auteurs, peu de citoyens, pour venir remettre en cause le régime démocratique. La démocratie semble être le meilleur des régimes, le régime idéal ou tout du moins le pire . À l'exception de tous les autres (Winston Churchill) La richesse, mais aussi la pluralité des formes étatiques démocratiques rend insaisissable la notion même de démocratie1. Ce travail laborieux de définition a conduit Bernanos à penser que le mot de démocratie a tellement servi qu'il a perdu aujourd'hui toute signification 2. [...]
[...] Cette démocratie athénienne a donc laissé derrière elle, un héritage relativement important dans la mesure où elle a permis la mise en place dans nos sociétés de «l'autogouvernement populaire, l'exercice des fonctions exécutives par des délégués du démo sous le contrôle permanent du peuple, la mise en accusation des magistrats, les contrôles de constitutionnalité et de légalité des décrets Cependant, elle a aussi laissé derrière elle des éléments moins appréciables, dans la mesure où ce régime a connu de nombreuses instabilités, ce qui a conduit à sa perte en l'an 338. Pendant plus de 1300 ans, le christianisme, la chute de l'empire romain et la théocratie médiévale ne vont pas permettre de mettre en avant l'émergence d'une conscience politique favorable à l'instauration d'un type idéal démocratique. Effectivement, durant cette période, les préoccupations politiques ne sont plus les mêmes. [...]
[...] Après la réforme et la mise en avant de la théorie du Contrat, c'est le libéralisme qui va être véritablement à l'origine de nos démocraties représentatives. Cependant, deux approches vont s'opposer, celle de Rousseau et celle de Montesquieu, deux modèles qui aboutissent à la formation de deux gouvernements antagonistes. Deux auteurs, Prélot et Boulouis retraduisent la pensée de Rousseau en disposant que par sa composition, même, le peuple ne peut de manière permanente conserver l'autorité en ses mains, il la voit revenir à lui, il la ressaisit. [...]
[...] De ce fait, face à des difficultés non résolues depuis plusieurs années, les gouvernants ont montré les limites de leurs actions. C'est cette situation qui permet d'expliquer la défiance des citoyens à leurs égards in fine de montrer une défiance envers la démocratie représentative. Des termes comme crise économique mondialisation lutte contre le chômage constituent des enjeux importants, ce pourquoi, on retrouve ces termes systématiquement dans les programmes et discours politiques. Cependant, si les discours sont très attrayants les actions n'ont pas toujours été à la hauteur des espérances que celles-ci avaient suscitées chez les citoyens. [...]
[...] Par cette condamnation, Rousseau rejette très clairement le principe représentatif, car chaque individu en concluant le pacte social avec tous les autres, renonce à la totalité de ses droits et se retrouve donc dans la même condition d'égalité que les autres contractants. Ainsi, dans la mesure où les hommes obéissent à tous, en réalité, ils n'obéissent à personne. Sur cette idée, Rousseau se porte donc naturellement vers la démocratie directe, tout en sachant que son application est quasi-impossible. En revanche, dans son ouvrage, De l'Esprit des Lois, Montesquieu, considère que le modèle anglais représente au mieux le concept de liberté, avis qui se confirme lorsque celui-ci dispose que la liberté politique ne se trouve que dans les représentants modérés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture