« Je n'aspirerai ni n'accepterai la charge de Président du Conseil d'Etat et de commandant en chef. » C'est par ce message laconique que le 19 février dernier, Fidel Castro mettait fin au pouvoir qu'il avait exercé sans partage depuis près de 50 ans. Un demi-siècle pendant lequel il a tenu tête aux Etats-Unis et maintenu en place un des derniers régimes communistes du monde.
[...] Nous avons donc vu que nous pouvons considérer que le régime castriste répond aux critères du totalitarisme jusqu'aux années 1970 environ. La pression internationale contraint ensuite le régime à se libéraliser, d'autant plus avec la chute de l'Union Soviétique. La question aujourd'hui est de savoir si la passation du pouvoir au frère de Fidel, Raùl Castro, beaucoup moins charismatique que son frère, sera un facteur de vraie évolution pour le régime. Un article de Courrier International explique qu'en octobre 2007, le dirigeant cubain a invité le peuple cubain à apporter leurs critiques à propos du régime, mais aucune mesure concrète n'est prévue pour l'instant. [...]
[...] Articles de journaux : Libération février 2008, article de G. [...]
[...] Durant les premières années après la prise de pouvoir par Castro et ses guérilleros en 1959, la gauche en France s'était passionnée pour ce nouveau régime, jusqu'à ce que certains dénoncent, à partir des années 1970, le caractère totalitariste du castrisme. Le castrisme se définit comme la doctrine socialiste et le système politique mis en place à Cuba par Fidel Castro mais nous étudierons de façon plus précise dans notre développement certaines caractéristiques du castrisme. Le totalitarisme est une forme spécifique de domination qui vise à l'hégémonie idéologique, sociale, et politique d'un parti unique et qui s'emploie à épurer la société d'éléments considérés comme nuisibles. C. Friedrich et Z. [...]
[...] Il dispose également du contrôle des moyens effectifs de combat armé. Enfin, l'Etat organise un contrôle centralisé de l'économie. Au lendemain de la prise de pouvoir, le régime castriste a nationalisé 90% du secteur industriel et 70% des terres agricoles. Le gouvernement cubain a mis en place une économie centralement planifiée. La plupart des moyens de production sont contrôlés par l'État et la plupart de la main-d'œuvre est employée dans le secteur public Le castrisme, à la différence de l'autoritarisme, utilise la terreur de masse plutôt que la violence ciblée. [...]
[...] Castro prêche alors pour une «collaboration entre la révolution et les Eglises». Mère Teresa, en visite à Cuba et reçue personnellement par le Président, est autorisée à ouvrir dans l'île, une mission sur le modèle de celles de Calcutta. Dans le même temps, Fidel Castro tente à nouveau de se démarquer du régime soviétique, engagé dans un processus de réformes. En 1988, pour répondre à la perestroïka (ouverture économique) du dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, Castro annonce des «rectifications économiques» (aussitôt qualifiées de «castroïka» par les Cubains). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture