Introduction
Les femmes françaises, qui ont acquis dès 1944 le droit de vote et d'éligibilité, ont petit à petit investi la sphère politique française. C'est grâce aux textes sur la parité qu'elles tentent de s'imposer dans un milieu dominé majoritairement par les hommes. Agir pour le droit des femmes et l'égalité est un projet de société. Les femmes ont la particularité d'apporter un regard nouveau sur la politique ; ainsi on peut parler de montée en puissance des femmes en politique même si cette ascension en France est loin d'atteindre celle de certains pays européens.
[...] En France, les femmes représentent 53 % de l'électorat. Que ce soit au niveau national ou local, la représentation des femmes parmi les élus varie fortement selon le scrutin.
Parmi les instances politiques françaises, c'est au Parlement européen que les femmes sont les plus nombreuses. Depuis 2004, la loi sur la parité s'applique aux élections au Parlement européen. En 2009, la parité est confortée : les femmes représentent 44,4 % des élus, contre 43,6 % précédemment. La France se maintient donc parmi les pays les plus fortement représentés par des femmes dans l'Europe des 27 (6e rang). Le nombre de sénatrices a progressé de façon sensible depuis 2001, sous l'effet du changement du mode de scrutin et de la réforme constitutionnelle. De 5,9 % des élus en 1998, les femmes sont passées à 10,9 % en 2001, 16,9 % en 2004 et 21,8 % en 2008. Elles sont maintenant proportionnellement plus nombreuses que les députées. À l'issue des élections législatives de juin 2007, la part des femmes députées s'est accrue, passant de 12,3 % en 2002 à 18,5 %, résultat est encore éloigné de l'objectif fixé par le législateur. L'application de la loi sur la parité a introduit une réelle parité dans les conseils régionaux, puisqu'en 2010, 48 % des conseillers régionaux élus sont des femmes. Pour les élections cantonales, où la loi sur la parité ne s'applique pas, la part des femmes a augmenté pour atteindre 12,3 % aux élections de 2008 contre 10,9 % en 2004. Les conseils généraux font partie des assemblées représentatives françaises les moins féminisées. (...)
[...] De des élus en 1998, les femmes sont passées à en en 2004 et en 2008. Elles sont maintenant proportionnellement plus nombreuses que les députées. À l'issue des élections législatives de juin 2007, la part des femmes députées s'est accrue, passant de en 2002 à résultat est encore éloigné de l'objectif fixé par le législateur. L'application de la loi sur la parité a introduit une réelle parité dans les conseils régionaux, puisqu'en des conseillers régionaux élus sont des femmes. Pour les élections cantonales, où la loi sur la parité ne s'applique pas, la part des femmes a augmenté pour atteindre aux élections de 2008 contre en 2004. [...]
[...] On va plus directement à la solution. IV/La montée en puissance des femmes dans la politique (même si leur nombre est limité dans le gouvernement actuel) Martine Aubry et Ségolène Royal le 2 juillet 1997 à l'Elysée Gérard Fouet AFP/Archives La représentation politique des femmes évolue positivement même si la France à la traîne par rapport à certains pays européens. Avec 71 députées et 56 sénatrices et un taux moyen de femmes parlementaires de en 2006, la France est un des états de l'Union européenne qui compte le moins d'élues dans son parlement. [...]
[...] Avec 12 femmes sur 43 membres, le premier gouvernement Juppé de 1995 est le plus féminisé de l'histoire. Cinq mois après, huit "Jupettes" sont évincées. En 1997, dans le gouvernement Jospin, les femmes sont nombreuses sur avec, pour la première fois, des communistes et une élue des Verts. Les gouvernements (UMP) de Jean-Pierre Raffarin (2002 et 2004) et Dominique de Villepin (2005) comptent respectivement trois, quatre et deux femmes ministres de plein exercice, Mme Alliot-Marie ayant en charge la Défense, nouvelle étape dans l'avancée politique des femmes. [...]
[...] Agir pour le droit des femmes et l'égalité est un projet de société. Les femmes ont la particularité d'apporter un regard nouveau sur la politique ; ainsi on peut parler de montée en puissance des femmes en politique même si cette ascension en France est loin d'atteindre celle de certains pays européens. I /Textes essentiels Définissons tout d'abord la notion de parité : Le principe de parité a pour objet de lutter contre les disparités que certaines catégories d'individus subissent (en termes de salaires, d'emploi, d'éducation, de représentativité politique, etc.) en édictant des lois visant à équilibrer les situations inégales. [...]
[...] Parmi les instances politiques françaises, c'est au Parlement européen que les femmes sont les plus nombreuses. Depuis 2004, la loi sur la parité s'applique aux élections au Parlement européen. En 2009, la parité est confortée : les femmes représentent des élus, contre précédemment. La France se maintient donc parmi les pays les plus fortement représentés par des femmes dans l'Europe des 27 (6e rang). Le nombre de sénatrices a progressé de façon sensible depuis 2001, sous l'effet du changement du mode de scrutin et de la réforme constitutionnelle. [...]
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