Comme le rappelle Grace Oulette dans son article intitulé "The Aboriginal's movement", les femmes autochtones du Canada créèrent leur mouvement (l'Association des Femmes Autochtones du Canada, qui existe depuis 1974), lorsqu'elles prirent conscience qu'elles étaient discriminées aussi bien au niveau racial que par rapport au genre par les lois sur les Indiens ("Canada's Indian Act"). Ainsi le combat des femmes autochtones au Canada s'érige depuis des années bien plus à l'encontre des discriminations raciales, des systèmes de classe et de l'oppression nationale qu'à l'encontre du sexisme. Les femmes des Premières Nations voient en effet nombre de leurs droits humains être complètement bafoués.
Aussi, en 2005 le périodique féministe américain "Off Our Backs" dénonçait le fait que plus de 500 femmes autochtones avaient disparu dans les 25 dernières années au Canada. En septembre 2009, Amnesty International publiait un dossier des plus alarmants quant à la condition de ces femmes dans leur propre pays.
Dès lors il semble opportun de s'intéresser avec plus de précision au cas de ces femmes autochtones, à l'oppression qu'elles subissent mais aussi au véritable combat qui est mené au Canada par les femmes des Premières Nations qui tentent de préserver leur dignité et celle de leurs sœurs.
Ainsi il semble intéressant de se demander pour quel type de libération les femmes autochtones du Canada se battent-elles.
[...] Car si les femmes autochtones ont été victimes pendant des années de discrimination par le biais du Canada's Indian Act force est de constater que leurs droits n'ont pas été bafoués que par ces lois, mais aussi par la mentalité d'une partie de la société canadienne. Dès lors, il convient de s'intéresser de plus près aux diverses injustices auxquelles ces femmes autochtones sont confrontées dans leur propre pays. Beaucoup de femmes des Premières Nations sont sujet aux violations de nombre de leurs droits humains et ce à différents niveaux. [...]
[...] Car pour reprendre les termes du rapport Stolen Sisters d'Amnesty international : Le principal problème n'est pas le manque d'informations ou d'idées, mais le manque de volonté politique (Amnesty International, p. 28) BIBLIOGRAPHIE : - Anonymous. "Society needs to recognize worth of Aboriginal women." Windspeaker 1 Jan. 2008,CBCA Reference and Current Events. Web Feb “Canada, hundreds of aboriginal women disappear.” Off Our Backs; Nov/Dec2005, Vol Issue 11/12, p9, 2p. Web Feb McKay, M. "International Human Rights Standards and Instruments Relevant to Indigenous Women. [...]
[...] La faiblesse des dépenses du gouvernement fédéral pour les services aux Premières Nations est en grande partie à l'origine de cette constante inégalité entre les populations autochtones et nonautochtones. De plus, l'état des logements qui est le plus souvent déplorable ou encore la surpopulation sont aussi sources de tensions familiales et de violences envers les femmes et les enfants (Amnesty international, p. 10). On retrouve ici la corrélation établie auparavant entre le fait que ces populations n'ont pas accès à un niveau de vie correct et le fait que les femmes autochtones soient souvent victimes de violences. [...]
[...] Comme les auteurs l'expliquent, grâce à l'initiative Sœurs par l'esprit, l'AFAC vise à acquérir une meilleure compréhension de la violence racialisée et sexualisée contre les femmes et les filles autochtones ce qu'il leur permettra aussi de déterminer les mesures qu'il faut mettre en place pour renforcer la sécurité des femmes et des filles des Premières Nations. ( Native Women's Association of Canada. Les voix de nos sœurs par l'esprit p. 4). L'association développe ici un travail de proximité, en publiant un nombre important d' histoires de vie qui visent non seulement à dénoncer les violences perpétuées envers ces femmes mais aussi leur rendre hommage tout en rappelant le souvenir de celles qui sont encore portées disparues). [...]
[...] Aussi, en 2005 le périodique féministe américain Off Our Backs dénonçait le fait que plus de 500 femmes autochtones avaient disparu dans les 25 dernières années au Canada. En septembre 2009, Amnesty International publiait un dossier des plus alarmants quant à la condition de ces femmes dans leur propre pays. Dès lors il semble opportun de s'intéresser avec plus de précision au cas de ces femmes autochtones, à l'oppression qu'elles subissent mais aussi au véritable combat qui est mené au Canada par les femmes des Premières Nations qui tentent de préserver leur dignité et celle de leurs sœurs. [...]
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