Fédéralisme allemand américain
Thomas Jefferson, président des EU de 1801 à 1809, déclarait en 1787 dans au moment de la convention de Philadelphie que « Le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins ». Cette célèbre maxime illustre encore aujourd'hui parfaitement bien à la fois l'aspect et la finalité de l'État fédéral.
Longtemps controversé, jugé incomplet ou encore inefficace, le fédéralisme, ce système politique ou social de groupement en un seul État de plusieurs États, est aujourd'hui en vigueur dans vingt-quatre pays du monde, représentant ensemble quelque deux milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale et quelque 480 unités constitutives ou États de fédérations. On compte parmi ces régimes la première et les quatrièmes puissances économiques mondiales : Les États-Unis et l'Allemagne. Ces deux leaders de la scène internationale peuvent donc, de par la similarité de leur puissance, apparaitre comme calqués sur un modèle politique similaire.
Ne peut-on pas alors se demander dans quelle mesure le fédéralisme, au-delà de ses principes de bases, permet une organisation différente des systèmes politiques en place ?
[...] Les fédéralismes allemand et américain sont-ils similaires ? Thomas Jefferson, président des EU de 1801 à 1809, déclarait en 1787 dans au moment de la convention de Philadelphie que Le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins Cette célèbre maxime illustre encore aujourd'hui parfaitement bien à la fois l'aspect et la finalité de l'État fédéral. Longtemps controversé, jugé incomplet ou encore inefficace, le fédéralisme, ce système politique ou social de groupement en un seul État de plusieurs États, est aujourd'hui en vigueur dans vingt-quatre pays du monde, représentant ensemble quelque deux milliards de personnes, soit de la population mondiale et quelque 480 unités constitutives ou États de fédérations. [...]
[...] En 1980-90 : création d'un parti vert puissant : Die Grünen : Allemagne seul pays ou les verts ont réussi à faire un parti fort. Dans les années 2000 : émergence d'un 5ème parti : issu de l'ex-parti communiste de l'Allemagne orientale : Die Linken. On passe, par conséquent, d'un bipartisme et demi à pentapartisme à deux dominants entre 49 et 2000. une grande diversité des coalitions possible, diversité qui s'exprime dans les Länder. Les petites formations politiques ne jouent pas un rôle négligeable. [...]
[...] Politisation du juridique : choix des juges devenus un enjeu de plus en plus politique : ex : campagne présidentielle américaine pose ouvertement la question de la nomination du juge suprême (prenez-vous l'engagement de désigner un juge clairement anti avortement 2)L'opposition : les partis politiques. Aux États-Unis, le scrutin uninominal majoritaire à un tour ne permet pas véritablement l'expansion des petits partis. Il y a donc deux partis politiques dominant la vie politique depuis la fin du XIXe siècle : le parti démocrate et le parti républicain. [...]
[...] II) Le fédéralisme adapté au régime présidentiel et parlementaire. Le régime présidentiel américain 1)l'organisation autour de l'exécutif. Contrairement aux idées reçues, le régime présidentiel n'est pas un régime de surpouvoir du président :il s'agit de partage équilibré du pouvoir entre président et parlement qui se définirent par l'irrévocabilité mutuelle des pouvoirs. (Tempérée toutefois par l'impeachment, qui n'a jamais été mené à terme). USA connaissent souvent ce qu'on appelle la cohabitation : Hétérogénéité politique entre la présidence et le congres (souvent l'une des deux chambres sinon les deux qui sont contrôlés par le parti adverse (ex : Bush 2006-2008)), c'est ce qu'on appelle divided vote. [...]
[...] Le régime américain, commence lui bien plus tôt. Indépendant depuis 1787, il règne dans chacun des treize états, une opposition fédéralisme/anti fédéralisme c'est-à-dire, défenseur de la Confédérationde 1781. Pr les AntiF la décentralisation et le modèle confédéral étaient indépassables car c'était là l'héritage de la lutte contre la Grande-Bretagne, et la création d'un État central ne ferait que s'apparenter à la tutelle de la monarchie britannique. Plus généralement, ce nouveau projet fédéral était à l'époque, totalement déconcertant : il ne correspondait à aucune des catégories politiques familières à l'époque. [...]
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