Le 6 juin 2007 s'ouvre le 33ème sommet du G8. Cet organisme est beaucoup critiqué, notamment par des associations comme ATTAC pour son action en faveur du libre-échange. Nous allons nous poser la question du libre-échange en nous limitant à son aspect économique et non politique.
« Faut-il renoncer au libre-échange ? » Quels sont les avantages et les inconvénients de cette politique économique aujourd'hui globalement considérée comme la plus efficace ? Est-il justifié aujourd'hui de poursuivre cet idéal libre-échangiste ?
Le libre-échange est la « pratique dans laquelle le gouvernement n'intervient pas dans les échanges commerciaux internationaux par des droits de douane, des quotas ou autres moyens » et s'oppose donc au protectionnisme qui « désigne les instruments utilisés par un État pour protéger les productions nationales de la concurrence étrangère » . Quelle direction doit idéalement prendre le commerce international ? Le libre-échange est-il toujours la méthode optimale ?
Si de nombreuses théories, en particulier classiques et néoclassiques, soutiennent que le libre-échange est la méthode la plus efficace en ce qu'elle profite à chacun, il est cependant un idéal contesté. Une dose de protectionnisme pourrait s'avérer fructueuse.
[...] Il s'agit d'utiliser une politique protectionniste afin de détruire des situations de monopole. Un exemple est le marché des avions gros porteurs. Boeing possédait un monopole en la matière et il a été nécessaire qu'Airbus soit subventionné par la CEE pour atteindre une taille suffisante. Une dose de protectionnisme a donc permis de changer en marché monopolistique en marché concurrentiel. Par conséquent, une forme de protectionnisme semble être parfois bénéfique Face à ces incohérences manifestes, certains économistes ont essayé de déterminer les cas dans lesquels un certain protectionnisme serait bénéfique. [...]
[...] Faut-il renoncer au libre-échange ? Introduction Le 6 juin 2007 s'ouvre le 33e sommet du G8. Cet organisme est beaucoup critiqué, notamment par des associations comme ATTAC pour son action en faveur du libre-échange. Nous allons nous poser la question du libre- échange en nous limitant à son aspect économique et non politique. Faut-il renoncer au libre-échange ? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette politique économique aujourd'hui globalement considérée comme la plus efficace ? Est-il justifié aujourd'hui de poursuivre cet idéal libre-échangiste ? [...]
[...] Le protectionnisme à l'inverse, s'il profite à certains, engendre des pertes sèches, négatives pour l'économie. Nous prendrons l'exemple de deux instruments de restriction du commerce international : l'un tarifaire et l'autre quantitatif. Les droits de douane sont un impôt ou taxe sur chaque unité d'un bien importé dans un pays et ont pour but, en limitant l'importation, de désavantager les productions étrangères au profit des nationales. L'industrie nationale est certes protégée et ce, même si elle n'est pas concurrentielle sur le marché mondial. Elle est défendue contre les entreprises étrangères plus compétitives. [...]
[...] Les pays du Nord exporteront dans ce cas QH de bien 1 et HC de bien 2. Leontief tentera une vérification empirique de ce théorème pour les Etats-Unis à la fin des années quarante. S'attendant à découvrir des exportations massives de produits qui utilisent le facteur capital, il découvre cependant que celles-ci concernent paradoxalement le facteur travail. En réalité, le paradoxe n'en est pas un : les Etats-Unis exportent en effet principalement du travail à haute intensité capitalistique, vérifiant ainsi les grandes lignes du théorème HOS. [...]
[...] Sa spectaculaire remontée de filière a réussi à sortir ce pays de la pauvreté et à l'industrialiser en un temps record, ce pays qui fait maintenant partie des plus développés de la planète. Pour cela, les dirigeants de la Corée ont mis en place un système protectionniste, permettant d'utiliser la demande interne du pays pour soutenir les industries locales, qui sont maintenant capables de concurrencer les industries mondiales. Cela nous amène donc à nous interroger sur le bien-fondé de l'intégration d'une composante protectionniste dans le système des échanges mondiaux. [...]
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