L'histoire du XXe siècle fut traversée par 3 grands totalitarismes : le nazisme, le fascisme, le communisme et ses différentes variantes : stalinisme et maoïsme. Alors que le totalitarisme nazi fut jugé lors d'un véritable procès à Nuremberg, en 1946, que les dignitaires fascistes furent sommairement exécutés par la vox populi, le communisme n'a toujours pas eu son nécessaire procès. Ex-pays de l'URSS, Cambodge, anciennes Démocraties populaires, aucun de ces pays n'a fermement condamné son passé totalitaire.
De même en France, où les principaux pétainistes furent condamnés, où le rejet du nazisme et du fascisme est bien ancré dans les esprits, aucun procès ne fut intenté envers les cadres du PCF et leurs intellectuels affiliés, coupables d'avoir soutenu des régimes criminels. Le communisme n'est même pas soumis à un devoir de mémoire comme l'illustre, en 2002, le refus de Jean Louis Debré, Président de l'Assemblée Nationale, à la demande de l'écrivain Radu Portocala, d'inaugurer la session parlementaire, en observant une minute de silence à la mémoire des victimes du communisme.
Cela nous invite alors à nous demander pourquoi le procès du communisme n'a toujours pas eu lieu en France, patrie des droits de l'Homme et des Lumières, et si ce procès doit et peut se faire dans le contexte actuel.
[...] De 1952 à 1954, il fut commissaire politique du Vietminh. A ce titre il est chargé de la rééducation idéologique dans les camps de prisonniers, où sont internés des militaires français et où naturellement les conditions de vie sont effroyables En 1953, il est accusé de haute trahison et condamné à mort par la France. Il mena donc une vie paisible au Vietnam jusqu'en 1963, où il fut chargé de diffuser la propagande communiste, fonction fondamentale dans n'importe quel totalitarisme. [...]
[...] Profitons de cette occasion pour honorer la mémoire de ceux qui ont été victimes de ces régimes. Et enfin, profitons de cette occasion pour qu'aucun parti français ne se revendique communiste. La France peut en agissant de la sorte, montrer le chemin à la communauté internationale qui elle non plus n'a pas accompli son devoir. Certes, l'histoire est une école de patience mais cela ne sera pas quand toutes ces affaires seront oubliées et que les coupables seront morts que l'on pourra faire le véritable procès du communisme en France et dans le monde. [...]
[...] Faut-il faire le procès du communisme? L'histoire du XXe siècle fut traversée par 3 grands totalitarismes : le nazisme, le fascisme, le communisme et ses différentes variantes : stalinisme et maoïsme. Alors que le totalitarisme nazi fut jugé lors d'un véritable procès à Nuremberg, en 1946, que les dignitaires fascistes furent sommairement exécutés par la vox populi, le communisme n'a toujours pas eu son nécessaire procès. Ex-pays de l'URSS, Cambodge, anciennes Démocraties populaires, aucun de ces pays n'a fermement condamné son passé totalitaire. [...]
[...] L'affaire Boudarel aurait pu être le bon moment pour faire le procès du communisme. L'occasion a été manquée. Nous n'aurons pas éternellement des opportunités comme celle-ci pour dénoncer la complicité de certaines de nos élites. Récemment, une affaire liée à la prise de pouvoir des Khmers rouges (formés entre autres, par des communistes français) est réapparue sur la scène médiatique. Le 17 avril 1975, le président de l'assemblée cambodgienne, Mr Ung Boun-Hor demanda asile à l'ambassade française de Phnom Penh, seule ambassade occidentale encore présente. [...]
[...] Ce débat doit-il avoir lieu en France ? Pays qui n'a jamais été marxiste, ni même collaboré avec des régimes totalitaires communistes (à l'opposé des pétainistes avec les nazis). Penser cela, c'est nier qu'en France, des intellectuels communistes célébraient avec joie et enthousiasme les 70 ans du petit père des peuples en 1949, comme nous le décrit Jean Marie Goulemont. On pouvait ainsi lire dans certains journaux marxistes, tels que le Cri de la Loire, «Vers le grand Staline tous les hommes, toutes les femmes tournent leurs regards empreints d'une infinie reconnaissance, leurs yeux emplis d'une profonde tendresse C'est également nier qu'en France, des personnalités de gauche ont longtemps fermé les yeux sur l'existence du goulag par omission, indifférence, dénégation ou complaisance, et que les pires d'entre eux ont même encensé les maîtres d'œuvre de ces camps. [...]
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