Analyse comparée du fascisme et du nazisme à travers l'exemple de l'Allemagne et de l'Italie. Sont-ils des régimes autoritaires ? Totalitaires ? Comment se mettent-ils en place, s'organisent-ils, se maintiennent-ils ?
[...] Analyse comparative de l'Allemagne et de l'Italie La Première Guerre Mondiale déstabilise l'échiquier politique. L'héritage socio-économique est désastreux : il faut rééquilibrer l'échiquier Européen. La création de la Société Des Nations permet que les années 20 se passent dans un relatif calme. Dès les premières années de la décennie suivante, la consommation de masse commence à être observable même si la crise économique de 1929 va fortement la ralentir. L'Italie et l'Allemagne sont deux victimes de ce contexte : l'Italie d'abord, dont l'unité fragile a été remise en cause par le premier conflit mondial, et l'Allemagne ensuite, balayée de plein fouet par la crise économique. [...]
[...] L'encadrement et la formation idéologique de la jeunesse font partie des priorités aussi bien en Allemagne, qu'en Italie. Les enfants et les adolescents (plus malléables) et deviendront des adultes, programmés par l'idéologie. L'école et l'université deviennent donc des lieux d'endoctrinement. Au point que, seules les organisations de jeunesse du Parti, soient autorisées. Cette condition arrive à son paroxysme en 1936, quand, simultanément, en Allemagne et en Italie, l'adhésion aux jeunesses du Parti, devient obligatoire. Dans les deux cas, les principes à inculquer sont, le sens de la communauté nationale ou raciale, l'esprit du sacrifice, le mépris du faible et l'obéissance absolue au chef. [...]
[...] De Premier ministre du Royaume d'Italie de 1922- 43, il devient Premier Maréchal d'Empire de 1938 à 1943. On assiste à la mise en place du culte du Duce, dévoué à son pays, travaillant jour et nuit pour lui. Simultanément, Hitler refonde le PAD en 1921. Il le renomme NSDAP en 1921. Suite à des discours violents contre l'ordre établit, il devient Chancelier du Reich en 1933. En 1934, il est plébiscité au titre de Président. Il prend alors le titre de Führer. [...]
[...] Comment se mettent en place, s'organisent et se maintiennent les systèmes fascistes et nazistes ? Il est important de d'abord souligner le rôle des masses et la mise en avant du chef modèle, et ensuite de détailler la main mise du parti unique et de son idéologie sur l'État. I les masses face au chef En guise de chapeau, on peut offrir une citation d'Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme. Le système totalitaire : Sans les masses, le chef n'existe pas En effet, l'homme de masse trouve dans le totalitarisme une cohérence dont est dépourvue la réalité à laquelle il est confronté. [...]
[...] Dans le cas des SS allemands, on parle de fanatisme. Ils sont entrainés tels des sportifs professionnels. La formation idéologique n'est pas négligée et perdurent tout au long de l'engagement. On compte un million de soldat S.S. et sept cent mille chemises noires italiennes pendant ces régimes totalitaires. Ceux qu'on appelle les chemises noires sont les soldats italiens appartenant à la Milice Volontaire pour la sécurité Nationale. Ils employaient des méthodes expéditives, coups de bâton, incendie, faisaient boire de l'huile de ricin aux protestataires. [...]
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