La lutte contre le terrorisme est devenue un élément très important de la politique extérieure et même intérieure de nombreux pays. Cependant, on voit bien au cours de différents événements de ces dernières années que la lutte contre le terrorisme n'est pas menée dans la bonne direction car, même si des attentats ont pu être évités dans certains pays, les organisations terroristes parviennent toujours aujourd'hui à exister et à mener leurs actions. Il nous semble intéressant de nous interesser à un groupe terroriste en particulier, pour effectuer une analyse plus précise de son organisation, de ses buts de sa manière d'opérer… tout en choisissant un groupe puissant et représentatif d'un terrorisme combattant au sein de son pays dans le but de changer les choses de la manière dont il le veut et non une organisation ayant pour but la destruction des valeurs représentées par l'occident. C'est pourquoi nous avons choisi les FARC.
Les Forces Armées Républicaines de Colombie sont la plus ancienne guérilla d'Amérique latine, elles vont fêter leur quarante-troisième anniversaire cette année. Elles sont aussi la plus puissante organisation terroriste de Colombie. En effet, elles sont présentes dans 31 départements sur les 32 qui composent la Colombie, elles comptent 17000 combattants et sont le principal fournisseur de cocaïne aux Etats-Unis. C'est pour cela que les Etats-Unis ont aidé et aident toujours les différents gouvernements colombiens dans la lutte contre cette guérilla. Mais le problème qui existe entre les FARC et les états qui les combattent semble être qu'ils ne se comprennent pas. En effet, étant tous obnubilés par leur objectif, ils ne cherchent pas connaître leurs revendications respectives ni les moyens à mettre en place pour y accéder. Malgré les efforts, par exemple, d'Andres Pastrana, ex-président colombien, qui est allé très loin dans les concessions, les FARC n'ont pas suspendu leurs actions et l'actuel président Uribe a alors changé de méthode : il privilégie aujourd'hui la répression, qui n'est pas plus efficace car les FARC continuent de sévir.
Par l'étude du fonctionnement d'une organisation terroriste, en prenant l'exemple des Farc, on peut donc se demander si les méthodes employées actuellement par l'une et l'autre des parties (les terroristes et ceux qui les combattent) sont effectivement efficaces dans l'optique de la résolution de leurs problèmes.
[...] S'appuyant sur les rescapés de ces premières guérillas, le Xe Congrès du PCC propose de restructurer un appareil armé révolutionnaire en formant les FARC le 27 mai 1964. Sous l'impulsion de Jacobo Arenas et surtout Manuel Marulanda (Tirofijo), celles-ci s'implantent dans huit provinces du pays. Ainsi, si les FARC furent crées en 1964, elles furent la résultante des mouvements de guérilla qui avaient commencé dès la fin des années 40 et de l'influence idéologique des mouvements communistes de l'époque. Son Evolution Dans les années 1970, les FARC ont gardé un profil bas, restant dans leurs bastions traditionnels. [...]
[...] Ce problème est depuis lors totalement resté d'actualité. L'intervention américaine en Colombie risque cependant de semer un grand désordre parmi la population. En effet, de nombreux paysans seront jetés dans les bras des FARC, par là même renforcés, et les cultures de coca seront seulement déplacées (ci-contre l'actuel emplacement des cultures de coca en Colombie) millions d'hectares sont en effet encore disponibles en Colombie pour accueillir cette culture. Les cultures de substitution devront être abandonnées (car trop onéreuses) et ce sera un vrai désastre écologique car les paysans n'ont de d'autre chois que de faire ce que leur disent les FARC. [...]
[...] Elles sont aussi la plus puissante organisation terroriste de Colombie. En effet, elles sont présentes dans 31 départements sur les 32 qui composent la Colombie, elles comptent 17000 combattants et sont le principal fournisseur de cocaïne aux Etats-Unis. C'est pour cela que les Etats-Unis ont aidé et aident toujours les différents gouvernements colombiens dans la lutte contre cette guérilla. Mais le problème qui existe entre les FARC et les états qui les combattent semble être qu'ils ne se comprennent pas. [...]
[...] Nous venons en effet de voir que de nombreuses parties sont concernées par ce conflit et il semble impossible de toutes les concilier. Les Etats-Unis tout d'abord ne semblent pas réellement se préoccuper du sort de ce conflit mais seulement de ce que cela pourrait entraîner en ce qui concerne leur exploitation des ressources colombiennes. Leur principal souci est donc peut-être de faire en sorte que cette lutte continue car sa fin pourrait signifier la volonté de la part du gouvernement, qui aurait alors moins besoin de leur aide, de redevenir maître de ses ressources. [...]
[...] Elle est élue sénatrice la même année. Elle se prépare à se présenter aux élections présidentielles lorsqu'elle est enlevée par les FARC le 23 février 2002. Depuis, de nombreux mouvements se sont créés en France et dans le monde pour militer en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt. Le gouvernement Français s'est lui aussi investi dans ce combat. On peut d'ailleurs observer des photos et des messages de soutien sur les façades des mairies dans de nombreuses villes de France. [...]
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