Le développement important de l'industrie donne envie aux hommes de se rassembler afin de partager leurs connaissances, leurs techniques et donc de mettre en place des lieux d'échanges. Pendant longtemps une forte tradition aux expositions à caractère national existe jusqu'au jour où l'industrie devient le symbole de l'universalité du changement dans le monde. Lorsqu'en France une exposition nationale est mise en place en 1844, certains Anglais crurent en l'idée d'une exposition internationale et universelle qui regrouperaient les produits et réalisations de tous les pays. C'est ainsi que du 01 mai au 11 octobre 1851 a lieu à Londres dans Hyde Park l'exposition universelle qui s'intitule officiellement : The Great Exhibition of the works of industry of all Nations. Celle-ci est présentée dans un unique édifice érigé spécialement pour l'occasion, le Crystal Palace de John Paxton, un monument constitué entièrement de fer et de verre. L'exposition universelle de Londres se met en place sous la forme d'une vaste réunion de matériel technique mais aussi de productions artistiques qui va influer de manière conséquente sur l'ensemble de la société : la conception de l'art, du commerce international, des relations et sur le tourisme. Vitrine de la modernité, elle est l'occasion de célébrer les progrès du siècle et de réaliser une prouesse architecturale. En quoi l'organisation de l'exposition universelle de 1851 s'illustre-elle dans le combat du progrès contre la tradition ? Et comment permet-elle à l'Angleterre de mettre en scène sa supériorité industrielle et de les consacrer tenant de la modernité ?
Dans un premier temps nous étudierons la manière et les raisons pour lesquelles l'exposition universelle se met en place et les avantages qu'elle permet pour l'Angleterre tout en sachant qu'elle se doit de garder son caractère universel et donc de permettre aux autres pays d'être représentés. Dans un second temps nous développerons les caractéristiques architecturales du Crystal Palace et nous chercherons à comprendre en quoi ce monument est représentatif du modernisme contemporain. Dans un troisième temps, nous mettrons en avant la domination industrielle de cette manifestation et les répercussions sociales qu'elle entraîne.
[...] Les pièces présentées sont à la pointe du nec plus ultra. Même si l'art décoratif prime dans l'exposition, les machines, les matières premières et les instruments scientifiques sont au cœur de cette vitrine de la modernité. Cette manifestation veut se voir sous l'angle de la modernité avec notamment de nombreuses applications à l'électricité, au gaz et au pétrole. De nombreuses machines font également leur apparition : la moissonneuse de McCormick, la machine à coudre de Singer. Il y a de même des progrès de recherche dans les machines sous marines et volantes, même si celles-ci restent à un stade primitif. [...]
[...] La facilité d'accès à des objets incroyables et précieux permet d'envisager une certaine forme d'universalisme. C'est sûrement grâce à cette direction que réside le succès de l'exposition. En effet un nombre de six millions visiteurs, un aspect festif de la manifestation qui permet aux personnes des conditions sociales les plus basses de sortir de leur quotidien et de voir des choses qu'ils ne verront probablement jamais. Cette exposition est donc très attractive et donne la possibilité aux gens de voir ce qu'est la modernité. [...]
[...] Cependant son prix va en diminuant : au départ l'entrée journalière est de 1 à la fin il est descendu à 1 shilling voire à sa gratuité durant certains jours. Le coût total de l'exposition est estimé à le profit est estimé quant à lui, à Une fois les emprunts remboursés, le profit sert à la construction de musées. La manifestation qui a lieu à Londres en 1851 est novatrice. En effet tout en reprenant le principe des expositions nationales, elle innove en ayant pour but de présenter l'industrie mondiale. Cependant, cherchant toujours à se valoriser, elle accorde la préférence aux manufactures britanniques. [...]
[...] En 1849, le projet est alors officiellement lancé, confiant un certain nombre de missions à Henry Cole. Le principe fondateur est la mise en place officielle d'une commission, c'est-à-dire un ensemble de personnes chargées de mettre en place un projet et de veiller à sa bonne tenue. Se trouve parmi les membres les plus importants, le Prince Albert et Henry Cole, qui doivent répondre à plusieurs responsabilités : l'intitulé de l'exposition et ces thèmes, la date, le lieu, le financement de l'exposition, le bâtiment principal et la sélection des participants. [...]
[...] L'exposition universelle de Londres se met en place sous la forme d'une vaste réunion de matériel technique mais aussi de productions artistiques qui va influer de manière conséquente sur l'ensemble de la société : la conception de l'art, du commerce international, des relations et sur le tourisme. Vitrine de la modernité, elle est l'occasion de célébrer les progrès du siècle et de réaliser une prouesse architecturale. En quoi l'organisation de l'exposition universelle de 1851 s'illustre-elle dans le combat du progrès contre la tradition ? Et comment permet-elle à l'Angleterre de mettre en scène sa supériorité industrielle et de les consacrer tenant de la modernité ? [...]
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