Le projet de la ZLÉA, Zone de libre-échange des Amériques, a été initié lors du premier Sommet des Amériques qui s'est tenu en décembre 1994 à Miami. Les 34 chefs d'Etats de l'ensemble des pays des trois Amériques (excepté Cuba) se sont rassemblés dans l'optique de donner une nouvelle impulsion au processus de libre-échange qui s'est déjà traduit par la conclusion d'accords multilatéraux tel l'ALÉ ou encore l'ALENA. Les barrières contre le commerce et les investissements doivent s'éliminer progressivement jusqu'en 2005, date butoir du processus de libéralisation. Néanmoins, à moins de neuf mois de l'échéance, on peut se demander si un tel projet ne relève pas plus du domaine du rêve que d'une réalité véritablement accessible. La société civile reste plus que jamais méfiante à l'égard de cet Accord et même l'entente entre les différents pays concernés semble difficile à trouver. Après avoir analysé le processus de construction de la ZLÉA et défini les objectifs d'un tel projet, on va à travers ce travail étudier les différentes positions qui s'opposent et comprendre ainsi les fondements des controverses qui alimentent le débat. On va alors tenter de définir les priorités qui doivent structurer l'action gouvernementale et qui permettraient peut-être de mener à bien un tel projet pour une échéance raisonnable...
[...] Veneman, secrétaire de l'agriculture, le Chili, l'Argentine et le Brésil parviendront à ajouter une clientèle d'environ cinquante milles citoyens de classe moyenne au marché américain[18]. De plus, elle ajoute que le projet de la ZLÉA augmenterait la croissance économique américaine ce qui engendrerait de la création d'emploi et par conséquent une plus forte consommation[19]. Tout comme les Etats-Unis, le Canada est favorable à cette grande zone de libre-échange que représenterait la ZLÉA. La zone de libre-échange des Amériques permettrait tant aux citoyens canadiens qu'américains de tirer un certain nombre de profits. [...]
[...] cit. Réunion ministérielle de San José, op. cit. Réunion ministérielle de San José, op. cit. Réunion ministérielle de San José, op. cit. Réunion ministérielle de San José, op. [...]
[...] La ZLÉA fait la promotion d'une libéralisation progressive mais totale de tous les secteurs de services. Seraient ainsi ouverts à la concurrence le secteur de l'éducation, de l'énergie, de l'eau, de la protection environnementale, des services postaux, des télécommunications En fait, n'échapperait à la marchandisation que ce qui serait explicitement mentionné comme exception, comme c'est le cas avec l'article 10 de l'ALENA. L'approche de la ZLÉA est donc négative : la libéralisation s'applique par défaut à tous les biens et services et si un secteur n'est pas mentionné en annexe, il est directement soumis aux lois du marché. [...]
[...] Rien de cela ne s'est produit. Pour résumer brièvement les résultats du Sommet, disons seulement que l'Amérique du Sud ne s'est pas alignée derrière Washington la date d'entrée en vigueur de la [ZLÉA] n'a pas été ratifiée.[39] Comme nous l'explique M. Duquette, l'agenda mettait de côté, autant que faire se pouvait, le thème litigieux de la [ZLÉA][40]. Le blâme porté aux Etats-Unis concernant le néolibéralisme s'explique par le fait que l'Amérique latine est encore un pays beaucoup trop fragile pour soumettre à son territoire des politiques libre-échangistes à l'image du géant américain et des organisations internationales. [...]
[...] Déclaration du Président américain W. Taft en 1912 Tony CLARKE, Silent Coup. Confronting the Big Business Takeover of Canada p Recto-Verso, Nov.-Déc p http://www.quebec.attac.org/zlea/documents/texte3.doc De l'ALENA à la ZLÉA, vers un nouvel AMI Opération SalAMI, février 2001 Le monde diplomatique, Mars 1996, p cité par RAMONET RAMÓN, Cecilia, Latinamerica Press déc 2002, Integration or annexation? Noticias Aliadas / Latinamerica Press Idem. Idem. Idem. S.A., FTAA IMC, [en ligne : http://ftaaimc.org], The Infrastructure of the FTAA RAMÓN, op. cit. [...]
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