[...] Les dixièmes Jeux Olympiques se déroulent à Berlin en 1936. Au pouvoir depuis 1933, Hitler compte utiliser cet événement afin d'exposer aux yeux du monde entier la supériorité de la race aryenne. Les Jeux furent attribués à Berlin en 1931 par le Comité International Olympique. C'est donc une tribune inespérée pour le régime nazi.
Les Jeux de 1936 sont les premiers à être retransmis à la télévision. Un outil de communication supplémentaire au service d'Hitler pour diffuser l'idéologie nazie. Pendant la compétition, le régime nazi tente de dissimuler la violence et la dureté du régime. Les affiches antisémites sont enlevées et les journaux sont nettement moins vindicatifs à l'égard de la population juive. Hitler veut donner une image tolérante et pacifiste de l'Allemagne.
La propagande autour des Jeux de 1936 passe aussi par la réalisation d'un film. Les Dieux du stade est réalisé par Leni Riefenstahl. Celui-ci met en avant la supériorité de la race Aryenne tout en gardant un côté artistique.
[...] Les Jeux Olympiques de Melbourne de 1956 voient l'URSS et la Hongrie s'opposer lors de la demi-finale du tournoi de Water-polo. Cette rencontre intervient un mois après l'entrée des chars soviétiques dans la capitale Hongroise.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie vit sous l'influence de l'URSS. La mort de Staline en 1953 fait naître de nombreux espoirs dans la population. Ce décès s'accompagne de l'arrivée au pouvoir d'Imre Nagy. Ce dernier est un communiste modéré qui fait figure de dissident au sein du parti communiste. Il met en place des réformes visant à relancer l'économie Hongroise. Ces réformes lui valent d'être fortement critiqué par les soviétiques. Les dirigeants du parti communiste décident alors de l'évincer du pouvoir. Il est alors remplacé par Rákosi. Ce dernier est connu pour être pro Stalinien (...)
[...] Les Israéliens refusent catégoriquement de négocier. Le gouvernement Ouest-Allemand entame alors des négociations avec le groupe terroriste. Ces dernières n'aboutissent pas, un plan de sauvetage des otages est donc mis en place. Pendant ce temps, les Jeux sont interrompus et les médias du monde entier suivent en direct la prise d'otage. Le plan consiste à amener les terroristes palestiniens et leurs otages israéliens en hélicoptère sur la base de Fürstenfeldbruck à proximité de Munich, dans l'optique d'écarter l'affaire des Jeux Olympiques. [...]
[...] Ce dernier est un communiste modéré qui fait figure de dissident au sein du parti communiste. Il met en place des réformes visant à relancer l'économie Hongroise. Ces réformes lui valent d'être fortement critiqué par les soviétiques. Les dirigeants du parti communiste décident alors de l'évincer du pouvoir. Il est alors remplacé par Rákosi. Ce dernier est connu pour être pro Stalinien. La dénonciation du culte de Staline en février 1956 par son successeur Khrouchtchev est à l'origine de cette manifestation. [...]
[...] En effet, lors de la demi-finale plusieurs essais Français auraient été refusés et un essai Sud Africain accepté alors qu'il n'avait pas lieu d'être. De nombreux doutes existent sur l'intégrité de l'arbitre du match, Mr Derek Bevan. D'une part, l'auteur de l'essai Sud Africain Ruben Kruger a lui-même reconnu que son essai n'était pas valide. D'autre part, il aurait également reçu de la part des Sud Africains une montre en or après la victoire finale des Springboks. La finale fait également l'objet d'une polémique. [...]
[...] Cette compétition fera l'objet d'un boycott notamment de la part de la population juive. Toutefois la mobilisation et l'activisme autour de ce boycott resteront faibles. La tentative de boycott a fortement été contrecarrée par les lobbies pro-allemands. Sur le plan sportif, ces Jeux restent aujourd'hui marqués dans les mémoires par les 4 médailles d'or remportées par un noir Afro-Américain Jesse Owens. L'exploit est immense, la symbolique sur le plan politique l'est tout autant. La réaction de Joseph Goebbels, ministre de la propagande, est particulièrement violente. [...]
[...] En quart de finale les Springboks disposent des Samoa sur le score de 42-14. En demi-finale se présente l'équipe de France. Le match a lieu au Kings Park de Durban. Une pluie torrentielle s'abat sur la pelouse de Durban, le terrain est inondé. Le match démarre tout de même dans des conditions qui auraient surement nécessité un report. Les Springboks s'imposent au bout du suspens 19 à 15 et décrochent ainsi leur ticket pour la grande finale face à la Nouvelle- Zélande. [...]
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