La stagnation de ce protocole est symptomatique de l'incapacité des classes scientifiques et politiques de trouver un commun accord sur l'évaluation des dommages liés à l'effet de serre, vient d'une pathologie liée à son origine. La conception du cadre de Kyoto a nécessité l'intervention de spécialiste exprimant un manifeste discordance quant à l'évaluation des risques environnementaux et économiques ; ce qui n'a eut pour effet que d'alimenter les clivages liés à l'élaboration et la planification de mesures à l'encontre des émissions de GES. Toutefois, la lassitude des longues négociations des uns et des autres a conduit à un faux semblant de concessions, engendrant un protocole balbutiant, mais pouvant être appliqué ...
[...] A l'idée de la continuité des émissions doit être associé la notion de réversibilité tout aussi crucial ; si l'on arrêtait les émissions aujourd'hui, le taux de concentration de CO2 pourrait revenir à son niveau préindustriel sous plusieurs millénaires. L'abondance d'aléas génère des distorsions quant à l'évaluation des conséquences des GES. Le pronostic faisant foi au sein de la communauté internationale estime à horizon 2110 la hausse des températures de 2,7 à 4,7 degrés et des eaux de 15cm à plus d'un mètre. [...]
[...] L'idée force de l'opposition étant que les coûts de Kyoto sont faibles au regard de l'ampleur potentielle du dérapage climatique, ou qu'ils ont au contraire trop importants, n'est pas justifiable. En effet, dans le sens ou le protocole de Kyoto n'a d'intérêt que dans ces perspectives d'évolution,il agirait comme un levier aux efforts futurs. Ainsi le protocole instaure dans l'inconscient un comportement vis-à- vis des GES. Ce formatage va inciter des politiques de recherche développement. Problématique : comment maximiser l'efficacité environnementale sous contrainte d'acceptabilité politique ? [...]
[...] La stagnation de ce protocole est symptomatique de l'incapacité des classes scientifiques et politiques de trouver un commun accord sur l'évaluation des dommages liés à l'effet de serre, vient d'une pathologie liée à son origine. La conception du cadre de Kyoto a nécessité l'intervention de spécialiste exprimant un manifeste discordance quant à l'évaluation des risques environnementaux et économiques ; ce qui n'a eut pour effet que d'alimenter les clivages liés à l'élaboration et la planification de mesures à l'encontre des émissions de GES. [...]
[...] En second lieu, d'abaisser les coûts nationaux et globaux car il fournit un recours et une assurance en cas de difficulté interne et permet de réduire le coût engendré par rapport au PIB. Ces deux points élargissent l'espace de négociations et accroissent la probabilité de succès de l'accord. Le marché des négociations permet une acceptabilité du protocole. On peut opposer à ce fonctionnement des critiques moralisantes. Cela étant, ce marché permet de diminuer le coût d'une politique environnementale et non pas de faire un cadeau aux pollueurs. [...]
[...] D'autre part une action conduirait à un ralentissement des émissions mais ne solderait pas le problème. L'incertitude sur l'ampleur des effets rend particulièrement problématique l'analyse coûts avantages des politiques de la maîtrise du changement climatique. Cependant, il convient de penser que les coûts de l'application de mesures destinées à diminuer les GES soient inférieur aux coûts potentiels de réparation de dommage liés à des catastrophes, et que les bénéfices de la maîtrise du climat soient l'opposé de l'évaluation des dommages liés au changement climatique. [...]
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