Exposé sur le déclin des États-Unis. D'un point de vue économique, à l'heure actuelle, avec un déficit dépassant les 450 milliards de dollars, les États-Unis sont devenus économiquement dépendants du reste du monde.
[...] Une plus grande marge de manœuvre diplomatique se dégage donc au vu du grand nombre d'états susceptibles de jouer un rôle de médiateur au moment des crises. Les chances de voir les crises être réglées de façon pacifique augmentent. La crise irakienne a ainsi ouvert le débat sur l'avenir du système mondial. Deux conceptions antagonistes ont été mises en évidence en Europe. D'une part, dans le chef de la France, la stabilité du monde ne pouvant s'appuyer sur une seule puissance, il est nécessaire que le système international s'organise sur une base multipolaire qui fasse le contrepoids à la puissance américaine. [...]
[...] Leur avance technologique est souvent surestimée. Leur suprématie culturelle ne crée pas d'avantages particuliers pour l'Etat ( leur suprématie militaire comporte de lourdes charges dont d'autres peuvent bénéficier ou s'affranchir[12] On peut également observer qu'il est de plus en plus difficile, pour les Etats-Unis, de faire prévaloir leur point de vue dans les instances internationales. une contestation adverse Elle se traduit par des comportements plus individualisables et plus identifiables. La contestation peut venir des petits états : les Rogue states Ils sont désignés par les Etats-Unis comme les mauvais élèves tels Cuba, la Libye, l'Irak, la Syrie, la Corée du Nord, la Serbie, l'Iran, le Soudan, l'Afghanistan, le Pakistan. [...]
[...] Pays européens, Europe Occidentale d'un côté et Russie de l'autre) Certains pays européens souhaiteraient que la relation de subordination se transforme en un partenariat réel, reconnaissant davantage de substance et d'autonomie à l'Entité européenne. La Russie, elle, a la nostalgie du partenariat stratégique connu lors de la gestion commune de la dissuasion nucléaire à travers les grandes négociations bilatérales et les traités relatifs à la maîtrise des armements Ce genre de partenariat conserve à la Russie un rôle dans les affaires du monde et une place en Europe. Une contestation structurelle : le dépassement de l'hégémonie. On en distingue deux formes différentes et opposées. [...]
[...] - Il est un axe essentiel de notre politique étrangère en dehors de l'Union européenne. - Et il est le meilleur moyen de renforcer le divorce entre les deux Europes. Bien que cet axe puisse être l'objectif idéal de l'Administration Bush, il n'en demeure pas moins : - qu'il écarte la Grande-Bretagne du jeu européen, - qu'il attise la crainte et la méfiance de l'Europe centrale et orientale, - et il semble difficile d'imaginer que Moscou cherche à créer un axe stable potentiellement hostile à Washington. [...]
[...] Dans le cas présent, on pencherait plutôt vers la seconde hypothèse. Dans ce cas, qui veut-elle attaquer ? Taiwan ? Hypothèse déclinée. En effet, il semble inutile de se réarmer aussi fortement et, en outre, la stratégie de la Chine envers Taiwan est celle de la persuasion La Russie ? L'hypothèse ne semble pas plus séduisante. L'Empire du Milieu ne se sent nullement menacé par la Russie pas plus que par l'Inde, d'ailleurs. Pourquoi alors ? [...]
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